Re: Alignement subjectif a droite

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Concernant « Re: Alignement subjectif a droite », Jean-Pierre Lacroux écrit :
 > J'avoue que la « hanging ponctuation » me laisse perplexe. Elle a
 > certainement des qualités, mais il me semble que son emploi est
 > nécessairement marginal (oui, je sais, excusez-moi :-), disons :
 > limité... J'aimerais bien voir ce que donneraient des textes
 > surponctués, comme « Mort à crédit » ou un quelconque San-Antonio,
 > composés avec cette ponctuation pendue. 

absolument d'accord avec cela. D'autre part, je ne vois pas ce qu'on
fait des ponctuations doubles : si je sors la virgule de la justif, je
dois aussi sortir le point virgule, mais alors, je ne justifie plus
par une belle colonne de gris ?!?!§ l'espace qui précède la
ponctuation double est ressentie comme une erreur !

Autant le tiret de césure me semble pouvoir pendre sans dommage dans
des cas très généraux, autant je ne parviens pas à concevoir un emploi
de la ponctuation suspendue autre qu'anecdotique. À ce propos je
signale que Bringhurst (toujours lui !) a un paragraphe utilisant
cette ponctuation suspendue sans prévenir, le texte nous le dit après,
et on se sent alors piégé : on ne s'est aperçu de rien ! Pourtant il
s'agit d'un texte dense au pavé, donc je ne suis pas très convaincu
par Alain.

Pour finir sur cet intéressant sujet, comment fait-on de la 
« justification  subjective » ? (et pourquoi ne la fait-on qu'à 
droite ??) Il semble que pour réussir cela, il faudrait que les
programmes disposent d'informations qu'ils n'ont pas (plus fines que 
« métriques » : on pourrait dire topologiques, voire -- plus correctement
-- géométriques [par ex. trouver le centre de gravité de la dernière
lettre en fonction la répartition de son « poids d'encre » (fonction à
mon avis également utile pour le centrage des accents)]).

-- 
   Thierry Bouche.       -----       thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx
          http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~bouche/