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Message : Re: Les didones freinent la lecture (Thierry Bouche) - Lundi 11 Mai 1998 |
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Subject: | Re: Les didones freinent la lecture |
Date: | Mon, 11 May 1998 18:31:46 +0200 (MET DST) |
From: | Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx> |
Concernant « Re: Les didones freinent la lecture », Jean-Pierre Lacroux écrit : « » (Mais à l'inverse, pas de vélin... sans Baskerville :-) ;-) Il y a une continuité très forte entre Baskerville, Bulmer, Bell et les premières didones (qui tardent à arriver dans notre monde numérique -- je ne connais que Berthold Bodoni Oldface, fonte assez incroyable d'ailleurs) » Ce que tu dis est incontestable pour les vrais didots purs et durs, » beaucoup moins pour les bodonis. quand je disais bodoni, concernant 1 001 nuits, je pensais bauer bodoni. Le caractère abominable qu'on vend sous le nom de bodoni est un peu hors-jeu dans cette discussion, oui. » J'entends les vrais didots » électroniques, qui sont par nature les polices ayant le plus souffert de » la disparition (provisoire ?...) des corrections pour chaque corps. d'ailleurs pas seulement dans les petits corps, qui obnubilent facilement, le pied qu'on peut prendre à contempler un bodoni en 72 points conçu pour ce corps ! De ce point de vue l'TC bodoni, un multimaster singulier, est très décevant. » Il ne faut pas oublier que pendant tout le XIXe siècle et pendant les » premières décennies du XXe siècle (c'est-à-dire pendant le règne de la » pâte mécanique merdique) la majorité des polices de labeur françaises » furent des didones... Certes épaissies au point d'avoir des airs de » mécanes allégées... mais fondamentalement des didones. oui, oui, j'y pensais aussi, mais d'une certaine façon, la mauvaise qualité d'impression contribuait à les « réaliser », non ? » Avis personnel : engendré par » des lettres faiblement contrastées, grisâtres quoi, le gris » typographique des réales modern[isé]es est moins admirable que celui » d'un beau didot où le noir de chaque lettre mérite son nom. Faire du » gris avec du gris sur du blanc, c'est quand même moins difficile qu'avec » du noir et du blanc non mélangé... oui, mais ça oblige à plus de rigueur, c'est précisément ce dont je parlais : on ne peut pas utiliser une didone à contre, il faut la respecter. Jusqu'à un certain point s'y conformer. Th. B. « et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser ! » Comte de Lautréamont, 1869.
- Re: Les didones freinent la lecture, (continued)
- Re: Les didones freinent la lecture, Jacques Andre (11/05/1998)
- Re: Les didones freinent la lecture, Jean-Pierre Lacroux (11/05/1998)
- Re: Les didones freinent la lecture, Jacques Andre (12/05/1998)
- Re: Les didones freinent la lecture, Thierry Bouche <=
Re: Nombre idéal de caractères par ligne?, Jean-Pierre Lacroux (11/05/1998)