Archive Liste Typographie
Message : Re: II° bouffe typo - compte-rendu de l'animateur

(Alain Hurtig) - Lundi 26 Octobre 1998
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: II° bouffe typo - compte-rendu de l'animateur
Date:    Mon, 26 Oct 1998 06:38:23 +0100
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>

At 1:05 +0100 26/10/98, Olivier RANDIER wrote:
>Le repas était parfait, même si j'avoue à ma grande honte n'avoir pas
>tellement senti ce que je mangeais, tellement j'étais occupé à suivre trois
>conversations simultanément. Mais le Madiran était très (trop) bon...
>
T'as rien mangé ! Si tu crois que je ne l'ai pas vu... ;-).

Le menu, c'était :
Entrées : guacamole et brandade, tous deux « maisons » - vin : étang de
Thau, un vin de pays blanc assez délicieux.
Plat : civet d'agneau « en chevreuil » * - vin : Madiran, juste assez
tanique pour tenir le coup sur le civet.
Fromages : on n'en a pas pris.
Dessert : Gateau au chocolat et gateau aux pommes - vin : bordeau moelleux
(médiocre, donc oublions-le vite).

Les conversations, c'était comme Olivier a dit. Un peu éclatées, à cause de
la longueur de la table, mais passionnantes. L'ambiance, c'était comme il a
dit aussi : joyeux, amical, convivial, tout ce genre de choses. Un grand
moment, aussi bien que l'an dernier, et j'espère, tout comme ce sera l'an
prochain...

>J'ai reçu avec émotion, des mains de l'artiste, mon exemplaire des Chants
>de Maldoror hurtigiens, qui ont laissé Jean-Pierre Lacroux perplexe,
>
Tu parles ! Il m'a balancé quelques perfidies ! (Non, non, ce n'est pas
vrai : Jean-Pierre a été très élogieux, mais à sa façon toujours un peu
critique et ironique - ses éloges m'ont fait rugir, je veux dire rougir, de
plaisir et d'émotion. Parce qu'il à l'oeil juste, et un jugement sûr, même
si on n'est pas toujours d'accord tous les deux.)

>Quelques irréductibles, dont j'étais, ont continué à échanger des propos de
>moins en moins cohérents, et on a tous fini par s'en aller, vers les 4 h du
>mat'.
>
En fait, la bouffe Typo 1998 a duré 25 h, et a connu trois repas ! Le
premier convive s'est pointé vendredi vers 13 h (on est passé à table,
histoire de prendre un peu d'avance) et le dernier est parti samedi à 14 h,
après le déjeuner...

>Que les timides ne se laissent donc pas impressionner par ceux qui font
>semblant de tout savoir.
>
J'abonde. Ça vaut aussi pour nos rencontres « en vrai », bien sûr.

Je n'ai pas eu le sentiment, vendredi, que
« ceux-qui-croient-n'y-connaître-rien » (ce en quoi ils se trompent,
d'ailleurs), aient été intimidés ou mal à l'aise. Voilà ce que m'a écrit
mon pote Michel Davidov, qui est un « ancien » de la liste (désabonné
depuis un an, je crois), et que je m'étais permi d'inviter :
>Tout fut réussi ce vendredi soir. une simplicité certaine, une liberté
>dans laquelle les gens se sont senti, aucune exclusion même pour ceux
>qui n'étaient pas initiés mais ou ceux qui n'étaient pas initié ont pu
>justement se nourrir de ceux qui l'étaient, tout, était bien, tout le
>monde était bien...
>
On ne peut pas mieux dire, je crois...

(Et puis, qu'est-ce que les timides s'imaginent ? Que les grandes gueules
de la liste n'ont rien à apprendre ? On la ramène un peu, c'est vrai, mais
tout ça, c'est du vernis, en fait, de la frime ;-).)

>Voilà pour ce compte-rendu, que j'ai essayé de faire le plus hurtigien
>possible (sans grand succès, je le crains) ;)
>
Il est « randien », et c'est aussi bien comme ça, non ?

>* Comment ça, Bruxelles n'est pas une province française ?
>
Ben non : c'est Paris qui est dans la banlieue de Bruxelles :-))).

----------------------
* J'en avais jamais fait, et c'est très bon : cela dit, je n'en donnerais
la recette qu'en privé, pour ne pas me faire gronder par notre animateur !

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
-----------------------------------------------------------------------------
Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.