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Message : Réflexions en vrac d'après banquet (JD Rondinet) - Lundi 26 Octobre 1998 |
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Subject: | Réflexions en vrac d'après banquet |
Date: | Mon, 26 Oct 1998 16:32:32 -0500 |
From: | JD Rondinet <100412.3664@xxxxxxxxxxxxxx> |
-->> Page 1 du Figaro littéraire : "un accent circonflexe sur la lettre majuscule du mot magique [château], accent réservé aux minuscules". -->> On n'est pas sorti de l'auberge... [d'autant plus frappant que toutes les caps de ce supplément sont naturellement accentuées...] -->> Jean-Denis ! au piquet ! ;) Allons bon ! Mes frêles épaules ne suffisent pas pour tout ce qui sort de l'usine Hersant... BTW, le "Littéraire" est fabriqué par l'équipe du quotidien ; vous imaginez : "Tiens, puisque t'as fini le journal, fais donc un petit bout de Littéraire..." Peut-être que ceci explique cela ?... -->> K2 [...] Je viens de lire que ce logiciel a déjà été présenté en avant-première à la conférence Seybold de San Francisco. Vendredi, on a évoqué ensemble a) le minimum vital en matière d'espaces francophones ; b) le besoin d'un éditeur de texte ; c) l'extermination de la notion même de "petit carré avec une croix" pour les textes trop longs, au profit d'une indication moins discrète. Normalement tout cela figure déjà dans nos réflexions écrites sur K2. -->> En résumé, donc, un "A la" mémorable. Un grand merci à notre hôte ! Tudieu ! on a oublié de chanter ! ! ! ! (1) -->> Renfoncements d'alinéa J'ai interviewé des collègues : on se souvient en effet que, dans notre jeunesse, le renfoncement était traditionnellement doublement proportionnel ; d'abord, il était exprimé en unité relative (cadratin) et il grandissait avec la justif. Quelqu'un m'a même récité par coeur cette contine dont je ne me souvenais que vaguement : "Un cadratin jusqu'à 20 douzes de justif ; au-delà, un demi-cadratin par 10 douzes de plus..." Sans instruction spéciale portée sur la copie, le renfoncement était la règle ; les alinéas au fer l'exception. -->> Tschichold J'ai emprunté pour huit jours "le" Tschichold d'Olivier (2). Normalement, je ne lis pas attentivement les traités de typographie (de telle façon que je garde mon âme d'enfant vis-à-vis de ces choses :-))) mais là j'ai fait une entorse et je suis très agréablement surpris (3). Non, Olivier, je n'écris pas au stylo dans les marges ! Amitiés, µJiDé... ____________________________ (1) Si je mets plusieurs "!" à la suite, c'est parce que l'ASCII me limite dans mes effets de manches. Dans la vie réelle, il faudrait me marcher sur le corps pour que j'en laisse passer plus qu'un... Souvenez-vous que Céline boxait les correcteurs au sujet de sa ponctuation extravagante. (2) En revanche, même dans les vapeurs vineuses des quatre heures du mat', il était totalement impossible d'emprunter un "Chants de Maldoror"... Les béats propriétaires -- reconnaissables entre mille à leurs vertèbres cervicales, gondolées comme celles des lecteurs de "Penthouse" -- n'acceptent plus de s'en défaire. C'est pourquoi JPL en a scruté un exemplaire pendant des heures, sans doute afin de se le graver sur la rétine. (3) Mes deux dernières expériences, c'était le dernier Richaudeau et un Carson. Mauvais souvenirs, burp !
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