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Message : Re: Méron sur tirets (Ou : Tirez sur Méron) (Jef Tombeur) - Jeudi 07 Janvier 1999 |
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Subject: | Re: Méron sur tirets (Ou : Tirez sur Méron) |
Date: | Thu, 7 Jan 1999 01:22:20 +0100 |
From: | "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxxxxxxxxx> |
-----Message d'origine----- De : Jean-Pierre Lacroux <lacroux@xxxxxxxxx> >Je ne comprends d'ailleurs pas ce >que peut signifier ce membre phrase : « [...] et de réserver l'usage du >tiret demi-cadratiné aux signes d'insertion, en remplacement des >parenthèses et de la virgule. » Ca vous arrive souvent d'avoir à >« remplacer » des parenthèses et une virgule par des tirets ? À >moi, jamais. Oubliez la mesquinerie, c'était pour rester dans l'esprit, etc. Perso, pour les incises, je trouve qu'il serait intéressant de s'interroger sur leur emploi et leur transcription typo en français et en anglais. J'ai tendance, assez souvent ? possiblement abusivement (mais un pli est un pli) ? à employer le Alt+0150 pour ménager des coupures, voire mettre en relief des nuances, ou ce qui pourrait passer pour une digression. En tout cas, même en me replongeant dans divers codes, je n'ai jamais réussi à comprendre dans quel cas la virgule s'imposerait après le second tiret. Exemple 1 : blablaba ? blabalbla blababla ? blababla, etc. Exemple 2 : blablaba ? blabalbla blababla ?, blababla, etc. (soit tiret+gule) Quant à l'emploi du tiret unique en fin de phrase, pour amorcer une seconde phrase, il me semble souvent être employé en lieu et place du point-virgule, voire du : (deux points). Je discerne mal les cas où un usage judicieux (au gré de l'auteur, forcément subjectif) heurterait les rêgles du "bon usage" (parfois au gré de l'auteur de la recommandation, plus ou moins objective). En tout cas, pour Jean Méron, je signale au passage que son emploi des divers tirets semble ne pas trop convenir constamment ? je souligne, constamment (car sur l'emploi de l'italisation emphatique, j'ai lu quelques critiques d'autres auteurs fort intimidantes) ? à Gaston Corthésy. Je vais ici citer hors contexte un court passage de Jean Méron à G. Corthésy (dans un texte encore très peu diffusé par Jean Méron) ; hors contexte, or donc, à considérer avec quelques précautions. "J'utilise le tiret fondu sur demi-cadratin pour marquer les incises, mais le tiret fondu sur cadratin dans les dialogues". Votre humble serviteur n'a pas très bien compris ce qu'est un tiret "fondu". J'en suis confus. Il faut que je me replonge dans les textes de J. Méron et d'autres pour y voir plus clair. En tout cas, après survol de quelques pages, il me parait adapté de signaler que J. Méron fait souvent référence au livre de Nina Catach, "La Ponctuation", PUF ("Que sais-je"), et aux usages adoptés par la TOB (Traduction ?cuménique de la Bible) pour l'emploi des tirets. Ainsi cite-t-il la TOB : "Dans les marges et dans les notes (...) la virgule sépare chapitres et versets (...) ; le trait d'union réunit des versets ; le tiret [fondu sur cadratin] réunit des chapitres ; le point sépare des versets, etc." J'ai fortement abrégé. Je ne peux dans ce mél, rédigé comme d'hab. à la va-vite (et comj'tepousse) respecter la typo ? par flemme crasse. ? Or donc, Alt+0151 me semble correspondre à ce que Jean Méron dénomme un "tiret fondu sur cadratin". J'arrête là, car ce débat sur la quadrature du segment de droite lasse peut-être d'autres que moi. J'ajoute cependant que Jean Méron, dont je ne suis que le marathonien (sa prose doit bien couvrir environ 40 km bout à bout, et je ne me prononce pas sur le fait qu'il s'agit ou non d'une bonne nouvelle), sait certainement faire preuve d'auto-critique pourvu qu'on le critique. Nul besoin d'être Pégase pour lui porter la contradiction : la Ferté-sous-Jouarre est desservie par La Poste, DHL, UPS, et d'autres. Et il figure sur les pages du Minitel. Soit, pour nos co-listiers hors France Métropolitaine, www.pageszoom.com ou www.annu.fr Un truc qui n'a rien à voir avec le schmilblick : Dans le dernier Canard Enchaîné, page 8, au ventre, un papier de Guillaume Durand intitulé 'Flambée des cours d'eurolangue' à propos, entre autres sujets abordés, de la marque du pluriel de l'Euro. Avec référence à Jean-Pierre Colignon qui attendrait "que l'usage ait choisi", et se demanderait "en un balancement interrogativo-vespéral" si l'Euroland s'imposera comme une saillie dans la langue française (la saillie dans la langue, ce fut un titre de ma pomme, naguère, dans l'Union, le quotidien champardennais, pas l'autre, le mensuel). J'eusse aimé que Colignon se soit exprimé dans France Soir pour lire 'interogativo-pseudovespéral'. La perfection n'est pas de ce monde, et tout ce qui précède l'examplifie (chui-là, fallait l'oser avec un 'a'). Jef Tombeur jtombeur@xxxxxxx
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- Re: Méron sur tirets (Ou : Tirez sur Méron), Jean-Pierre Lacroux (07/01/1999)