Reponse a M. Melot

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Il y a quelques siècles, Jacques Melot cherchait à identifier une
police. Un petit bout de scan avait circulé, et nous étions tombés
d'accord sur le principe qu'il s'agissait d'« un » « garamond », sans
trop pouvoir préciser lequel. 

Quelle ne fut pas ma surprise, dans ces conditions, de constater que
ce caractère est précisément celui utilisé par le musée de
l'imprimerie et de la banque pour une partie assez importante de ses
placards informatifs. Il s'agit d'un caractère en plomb, dont on
trouve de nombreuses casses dans l'atelier dudit musée. Il porte le
nom de Garamont. Vu que l'essentiel des polices trouvées à cet endroit
semblent provenir de la fonderie Deberny & Peignot (je suis reparti,
tout ému, avec un E en Vendôme 18, tandis que Gilles Perez se voyait
offrir un cadrat dont l'existence matérielle semblait le troubler
assez profondément (peut-êtrre par comparaison à un bête
\hspace*{3em}) je me demande si quelqu'un disposant du catalogue
desdits pourrait confirmer l'existence de ce garamont, et l'identifier
plus sûrement (ce qui frappait, dans l'exemple de J. Melot, c'était en
particulier le dessin très étroit du o, du e, la pente des accents --
le tout donnant l'impresssion d'un garamond étroitisé mécaniquement). 

Thierry Bouche, Grenoble.