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Message : Re: italiques, inclinees, origine

(Olivier RANDIER) - Vendredi 08 Octobre 1999
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Subject:    Re: italiques, inclinees, origine
Date:    Fri, 8 Oct 1999 17:51:55 +0200
From:    Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx>

>Concernant « Re: italiques, inclinees, origine », Alain Hurtig écrit : «
>» At 14:27 +0200 3/10/99, Michel Bovani wrote:
>» >Comme cela ça va mieux, je commence à comprendre (et si j'ai bien compris,
>» >seule compte la hauteur de ton point origine, sa position horizontale
>» >n'a pas d'importance...)
>» >
>» Je ne crois pas. Le « point d'origine » qu'indique Olivier, c'est celui de
>» la déformation (« centre de gravité » de l'inclinaison). le « point
>» d'origine » PostScript de dessin de la lettre est indépendant.
>
>Le problème c'est que ce « centre de gravité » est une droite
>horizontale. Par exemple, si tu fais glisser le point de référence le
>long de la ligne de base, ça ne change pas la transformation (ce qui
>est au dessus de la ligne de base est incliné à droite, au dessous à
>gauche). Relever cette droite à mi-hauteur d'x a pour effet de centrer
>l'inclinaison, et devrait déplacer la chasse vers la gauche.

En fait, je m'interroge encore sur la meilleure position de ce point d'axe
d'inclinaison, en fonction des différents type de signes. À mi-hauteur d'X,
ça fonctionne bien avec les caps, mais _quid_ des bas de casse, des
descendantes ? C'est particulièrement crucial avec la ponctuation, qui
risque de se déplacer vers la gauche. Il faut sans doute envisager
plusieurs positions différentes (mi-hauteur d'X, mi-oeil des bdc, etc.),
mais cela complique alors la gestion de la conversion des paires d'approche
du romain. Pas simple, en fait, et ça mériterait une étude approfondie.
Y a-t-il un spécialiste en géométrie dans la salle ? ;-(

>Maintenant, je n'ai pas compris pourquoi Olivier réduit la
>chasse : les caractères inclinés occupent exactement la même largeur
>que leurs originaux romains. À moins qu'on ne les étroitise un peu, ce
>qui correspond mieux à la tradition des italiques.

Ça tient à la démarche que j'avais choisie au départ : au lieu de déplacer
l'axe d'inclinaison, j'étais parti du principe que puisque l'inclinaison
(a) à partir du point d'origine provoquait un décalage à droite équivalent
à X x cos(a), il suffisait de décaler le caractère de la moitié de cette
valeur et de réduire la chasse d'autant, puis de compenser sur les paires
d'approche. Je me rends compte que cette approche (sic) est tordue. Il est
plus rationel de déplacer l'axe d'italique au centre optique du caractère.
Ça permet en plus de réutiliser les paires d'approches du romain. J'avais
choisi la démarche par demi-cosinus au départ, parce qu'elle est
automatisable dans FontStudio, ce qui n'est pas le cas de la démarche par
déplacement de l'axe, qui dépend de la chasse du caractère.

Olivier RANDIER -- Experluette		mailto:orandier@xxxxxxxxxxx
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Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse
(projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie
illustrative).