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Message : La suspension de Drillon (Patrick Blart) - Mercredi 10 Novembre 1999 |
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Subject: | La suspension de Drillon |
Date: | Wed, 10 Nov 1999 10:33:02 -0500 |
From: | Patrick Blart <blart@xxxxxxxxxxxx> |
Bonjour à tous, à toutes, Dans l'ouvrage de Drillon, _Traité de la ponctuation française_, on peut lire, p. 426, «Les points de suspension eux-mêmes sont rapprochés les uns des autres, sans espace (autant que faire se peut).» J'y comprends rien! D'abord, il semble évident que l'on ne puisse pas, effectivement, rapprocher ou éloigner «ces» points puisqu'ils forment une unité fixe dont l'espacement a été décidé, me semble-t-il, par le créateur de la police de caractères. À cet effet, La Times New Roman étend les points de suspension, par rapport à trois points accolés, en romain, mais en revanche les comprime en italiques. (?) Aussi, si je devais créer un point de suspension afin de l'intégrer (je préfère utiliser le singulier pour des raisons pratiques: .../... [deux points de suspension ou six?]), mon premier réflexe serait d'étendre légèrement ses trois constituants afin que l'on ne les confonde pas avec un trait (..._ . . .). En effet, plus ils sont près les uns des autres, plus la distinction entre ces trois constituants et le trait continu se fait mal, ce qui n'est pas souhaité. Après tout, c'est la lisibilité qui prime. Donc, les points de suspension -- ici je m'adresse aux créateurs de fontes -- étendus ou comprimés? Et pourquoi? Connaissez-vous un bon article de fond à ce sujet? Donc (2) -- ici je m'adresse à monsieur Drillon -- qu'entendez-vous par «autant que faire se peut» ? -- PB
- La suspension de Drillon, Patrick Blart <=
- Re: La suspension de Drillon, Jean-Denis Rondinet (10/11/1999)