Tire ta langue -- Les correcteurs

["Patrick Andries" <pandries@xxxxxxxxx>]

Aucune idée si ce sera bon. France-culture 14h00, mardi 30 janvier 2001.
Pas accessible (audible) sur la Toile, malheureusement.

      14:00 TIRE TA LANGUE Présenté par : Antoine Perraud
      La chronique de Philippe Barthelet. "Bourdon, doublon et autres
coquilles : le quotidien du correcteur" par Simone Douek. Le correcteur
existe depuis que l'on écrit : c'était l'esclave lettré qui révisait les
manuscrits des copistes. Tout au long de l'histoire du livre, son rôle s'est
codifié, son métier s'est confirmé, ses attributions ses sont spécialisées.
Un correcteur de presse ne travaille pas aujourd'hui dans les mêmes
conditions ni au même rythme que celui de l'édition ; la disparition de la
typographie, l'implantation massive de la PAO (publication assistée par
ordinateur), ont modifié les règles du travail. Les nouveaux critères de
rendement exigés par les maisons d'édition, au grand regret des correcteurs
professionnels, tendent à supprimer les étapes de relecture, à faire d'une
seule personne une sorte d'homme-orchestre pour qui ces différents moments
se télescopent ; certains éditeurs n'hésitent pas à supprimer purement et
simplement la correction. Avec Jean-Pierre Colignon, chef-correcteur au
Monde ; Didier Barrière, correcteur à l'Imprimerie nationale ; Sally Picard
et Brigitte Ourlin, "nouvelles" correctrices. Entretien, par Antoine Perraud
: avec Michel Jarrety à l'occasion de la publication de "Propositions pour
les enseignements littéraires" (Presses Universitaires de France) qui réunit
des textes d'un colloque organisé en mai 2000 qui visait, après le manifeste
publié par le journal Le Monde du 4 mars sous le titre : "C'est la
littérature qu'on assassine rue de Grenelle" à élargir la réflexion et à
formuler quelques propositions.