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Message : mél (Jacques Anis) - Vendredi 09 Février 2001 |
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Subject: | mél |
Date: | Fri, 9 Feb 2001 18:34:47 +0100 |
From: | "Jacques Anis" <jacques.anis@xxxxxxxxxxxx> |
Jacques Mélot écrit
"...En ce qui concerne « Mél. », s'agissant d'un symbole dont l'usage
est codifié, tout autre usage relève d'une initiative séparée ou d'un malentendu. Or, du fait d'une information déficiente, un malentendu s'est produit qui a donné lieu à un usage chez une partie non négligeable du public qui, de plus n'y voit non plus un symbole destiné uniquement à faire le pendant de « Tél. », mais un mot à part entière, donc susceptible d'entrer dans la composition d'une phrase française normale. C'est de ce artefact, « mél », dont il est question ici, du moins chez le plupart de ceux qui ont participé au débat. Il s'agit donc d'une question tout à fait différente et la première constatation à faire est sûrement qu'il ne rentre pas sous le bouclier de la reconnaissance officielle. Ce néologisme « sauvage » a-t-il une chance de passer dans l'usage général ?..." Je voudrais d'abord applaudir des deux mains à l'intervention
lumineuse de Jacques Mélot. Et dans un second temps exprimer mon opinion
sur l' "artefact mél". Ce dernier est inviable pour trois raisons :
1) à l'oral dans une syllabe dite fermée, à savoir terminée
par une consonne, le /e/ fermé est impossible,
2) à l'oral la proximité avec l'anglais provoque un malaise 3) à l'écrit, en relation avec le 1), l'accent est prohibé
dans une syllabe graphique fermée.
Je demande à mes amis typographes de pardonner ma cuistrerie
de linguiste. Pour conclure, je trouve dommage que le courriel de nos cousins
d'outre-atlantique n'ait pas été retenu par les terminologues français, qui par
ailleurs se sont montrés efficaces. Vous pouvez consulter
Amitiés à tous les amis de (la) langue française et du bien écrire.
Jacques Anis
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- mél, Jacques Anis <=