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Message : Re: Typo et musique (Olivier Nineuil) - Vendredi 30 Mars 2001 |
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Subject: | Re: Typo et musique |
Date: | Fri, 30 Mar 2001 10:04:02 +0200 |
From: | Olivier Nineuil <onineuil@xxxxxxxxx> |
Bonjour? (Olivier Nineuil, nouveau (re) venu dans la liste?) Un ancien étudiant typo d'Estienne avait travailler sur la création d'une police pour la notation musicale baroque. J'avais assisté à son diplôme je crois en 1996 ou 97. Un très beau travail. Loïc Le Gall, je crois. A propos de composition utilisant de multiples caractères? un dessinateur de bandes dessinées belge, Yslaire avait réalisé un album « Bidouille et Violette » dans lequel chacun des personnages avait son propre lettrage. Très intéressant. ?Également Maurice Roche, qui avait publier un livre je crois avec de nombreux caractères mais surtout dont la typo était imprimée en 6 ou 8 couleurs (en tons directes)? « Compact » réédité il y a peu. Jacques Andre a *crit : > "d. collins" wrote: > > > > > > J'ai trouvé chez un graveur allemand une pièce de Schumann présentée à > > titre d'exemple dans sept polices différentes > > C'est effectivement frappant de voir la ressemblance entre ces polices. D'autant > que ces partitions ont été copmposées avec le même système (Finale) et q'uil n'y > a pas de variations d'espaces d'une partition à l'autre. > Ce qui serait intéressant, ce serait de comparer la même pièce composée avec, > par exemple, Berlioz ou MusiTeX. > > Car la musique c'est bien plus qu'une question de police de notes ; comme our > les maths, il faut jouer dans deux dimensions, jouer avec les espaces, etc. L'un > des gros problèmes étant la saisie qui est soit naïve (style copier-coller) soit > puissante mais si complexe (MusicTeX même avec Lilypond, Berlioz) qu'elle rebute > les musiciens ou musicologues qui ne prennent pas le temps pour s'investir dans > ces « langages » ! > > > J'ai le regret de dire que les graveurs de musique ne > > s'intéressent guère à la typographie. > certains si quand même, mais, isolés, ils n'ont pas les moyens de financer le > développement de nouveaux produits ou fontes. > > >J'espère que les typographes > > s'intéressent un peu plus à la musique! > Il y a même des informaticiens qui s'intéressent et à la musique et à la typo. > J'ai assisté l'an dernier à une thèse à Jussieu où l'auteur a utilisé les > possibilités de fontes dynamiques pour, par exemple, faire des liens et croches > comme du temps du Baroque, mais aussi un système coopératif permettant à > plusieurs auteurs et graveurs de travailler sur la même partition. > Si vous connaissez qqun prêt à en financer le développement « industriel » ... > > -- > Jacques André > Irisa/Inria-Rennes, Campus de Beaulieu, F-35042 Rennes Cedex, France > Tél. : +33 2 99 84 73 50, fax : +33 2 99 84 71 71, email : jandre@xxxxxxxx
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