Re: Définir prépresse et postpresse

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

----- Original Message -----
From: "Jean Fontaine" <jfontaine@xxxxxxxxxx>
To: <typographie@xxxxxxxx>
Sent: Saturday, April 07, 2001 12:00 AM
Subject: Définir prépresse et postpresse


>J'aurais besoin d'une définition pour les deux termes prépresse
et
postpresse (qui semble relativement moins fréquent).

Graphiline ou Imprimerie-online (sites en www et com, je crois)
pourraient peut-être donner "la" réponse... Soit en posant la
question au redchef, par ex.
Ceci étant, qu'est-ce que la "presse" ? Pour le post, j'imagine
qu'on va envisager le terme différemment si la presse est intégrée
dans une chaîne (cas des chaînes d'impression à l'unité et court
tirage) qui se termine par une façonneuse, ou tout autre machine.
J'imagine que certains considéreront que le routage est du
postpresse, d'autres pas... En amont, l'étape flashage étant plus
ou moins "sautée", où s'arrête la créa, où commence le prépresse ?
Au préflashage chez le graphiste ? Préflashage (Preflight) étant
d'ailleurs un terme à obsolence programmée dirait-on. On peut
considérer que la dernière étape du prépresse est, de plus en
plus, l'imposition... De plus en plus directe... On parle
d'ordinateur vers film, vers plaque, et de gravure directe des
cylindres... Dans le cas d'un flux numérique "total", il se peut
que toutes les étapes de préparation de la créa pour la sortie
soient prises en charge par l'opérateur PAO (qui peut avoir
lui-même réalisé la créa).
Il y a en fait deux façons d'envisager les termes selon qu'on se
situe "en regard" d'étapes techniques ou de métiers
(d'intervenants). Dans un cas, le prépresse c'est : préparer les
fichiers pour l'imposition, vérifier les fichiers, imposer,
exposer des films, assoler des plaques, voire caler les plaques...
Dans un autre cas, le calage étant fait ou non par le rotativiste,
le calage va être considéré comme une étape de l'impression et non
du pré-presse. Et si la machine se calait toute seule (ou n'avait
pas besoin de calage), et que tout était fait par un PAOiste, dans
ce cas, il n'y aurait plus de prépresse... Ou alors "déporté" en
amont sur d'autres intervenants.
Bref, la "conceptualisation" (hum ? perception serait moins
cuistre) des segments varie (certains s'allongent, d'autres
racourcissent).
Je crois que ce n'est pas une question de géométrie "variable"
mais du vieux "d'où qu'on cause" (selon qu'on est imprimeur ou
pas, du prépresse ou pas). Le jour où la machine vérifie que le
client a bien validé un BAT irrévocable par une signature
sécurisée jointe au "job ticket" (formulaire d'ordre ?), et se met
en route toute seule, le prépresse, c'est quoi ? Et le postpresse,
c'est quoi si, en fin de chaîne, tout est relié, routé,
palettisé... Le gars qui la prend sur la fourche de son Fenwick,
c'est l'opérateur postpresse ?
Bref, la question est plus ardue qu'il n'y parait.