Re: [typo] Papier analogique ?

[Didier Pemerle <didpem@xxxxxxx>]

de Fabrice Bacchella, le 13:12 +0100
(16/12/02), subject (Re: [typo] Papier analogique ?), time (13:12 +0100)
> > opposer « numérique  » à « analogique » (ça c'est pas nouveau et je
> > préfère effectivement numérique à digital), mais en donnant à «
> > analogique » le sens « traditionnel » (fait par papier). On entend déjà
>
> Si mes souvenir d'histoire de l'imprimerie sont bon, il me semble
> qu'il a eu une étape intermédiaire entre le plomb et le numérique.
> Les polices était disponibles sous forme de diapositive et la
> composition créé directement la page destiné à l'impression offset.
> Donc pas de plomb, mais pas encore du numérique mais déjà de
> l'électronique. On doit réellement pouvoir parler d'analogique alors.
>
> Est-ce quelqu'un voit de quel procédé je parle ou j'ai inventé cette étape ?

Je pense que vous parlez de la photocomposition (une lettre en
pochoir traversée par un rayon lumineux impressionnait un papier
photographique, ou "bromure"). Le montage se faisait par collage sur
des gabarits de mise en page, et toutes sortes de bidouillages, plus
ou moins ingénieux, plus ou moins affreux quant au résultat, étaient
possibles. La composition se faisait sur des ordinateurs qui
rendaient une disquette ou une bande perforée. C'était à la fin des
années 1980.
Auparavant, il y a eu des systèmes de reconnaisance optique : j'ai
cru comprendre que la composition - je dis bien la composition, pas
la saisie - des articles de France-Soir, par exemple, se faisait sur
des machines à écrire à boule, du type IBM. On enfournait cette compo
dans des machines qui la lisaient, et après, je ne sais pas comment
ça se passait.
Didier Pemerle