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Message : Re: [typo] Lettrine et italique

(Patrick Cazaux) - Dimanche 22 Décembre 2002
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Subject:    Re: [typo] Lettrine et italique
Date:    Sun, 22 Dec 2002 09:38:19 +0100
From:    Patrick Cazaux <patrick.cazaux@xxxxxxxxx>

le 21/12/02 21:05, Jacques Melot écrivait :

> je persiste à affirmer que le style de ce qui suit une
> lettrine n'a aucune influence nécessaire sur elle et que mettre une
> lettrine en italiques dans l'ouvrage alors que les autres ne le
> seraient pas est, toujours pour moi, complètement aberrant. De plus,
> l'usage est de faire suivre la lettrine par du texte en petites
> capitales sur une longueur correspondant à ce qu'on pourrait appeler
> une unité logique. Cette mise en petites capitales, qui est aussi une
> mise en évidence, une distinction, prime tout autre manière de
> distinguer du texte, donc les italiques ou les caractères gras.
> L'unité logique en question, ici, ne pourrait guère être autre chose
> que le titre de l'ouvrage ou sa partie essentielle, ce qui, dans le
> cas général - cela dit dans l'esprit de dégager une règle - peut nous
> mener à mettre en petites capitales une portion trop longue de la
> première ligne, si ce n'est même dans des cas extrêmes, une partie de
> la seconde. Donc, non, je persiste à dire qu'il faut réécrire ce
> début de paragraphe. C'est de loin la solution la plus raisonnable.

Sur des bases de raisonnement presque semblables, j'aboutis à des
conclusions différentes :
- je persiste à dire que pour la lettrine on fait ce qu'on veut (dans la
mesure du raisonnable, évidemment)
- deuxièmement, l'usage de la petite cap pour faire suite à une lettrine me
paraît relativement discutable, car il n'a pas de réelle justification.
C'est un usage, point. Dans ce cas précis, l'unité sématique, ou logique,
serait le titre entier. Pour peu qu'il fasse plus de trois ou quatre mots,
c'est foutu. Donc : abandon des petites caps. La forme ne doit pas primer le
fond et le sens.
- On ne touche bien entendu pas au texte, puisque, si j'ai bien compris,
c'set un choix d'auteur de faire commencer chaque paragraphe par le titre
d'une oeuvre. Si c'était un cas isolé, à la rigueur on pourrait s'arranger.
Mais dans un contexte aussi délibéré, pas question d'y mettre la patte ou le
menton (et ron et ron petit patapon).
-- 
Patrick Cazaux
Cadratin
patrick.cazaux@xxxxxxxxxxx