Archive Liste Typographie
Message : Re: [typo] Question de fond

(studio.mac) - Mercredi 18 Juin 2003
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: [typo] Question de fond
Date:    Wed, 18 Jun 2003 16:55:42 +0200
From:    "studio.mac" <studio.mac@xxxxxxx>

Le 18/06/03 16:16, « Jean-Pierre Dubois » <jypy.dub@xxxxxxxxxx> a écrit :

> Juste pour dire que l'histoire des pouces me fait bien rigoler. Il ne faut
> pas inverser les prémisses : le lecteur profite des fonds pour y poser ses
> doigts (qui débordent souvent sur le texte dans le cas d'un livre de
> poche... et ce n'est pas gênant !) mais les fonds ne sont pas là pour les
> pouces, heureusement qu'ont peut encore tenir un livre comme on veut. Et les
> petits fonds sont là pour poser le nez pour ne pas dire autre chose !
> Allons, laissez moi rigoler. L'histoire des pouces : encore un truc pour les
> vieux typos qui ont du poil dans les zoreilles et qui ne savent pas
> expliquer autrement la raison des grands fonds. Premièrement, c'est une
> question de lisibilité et d'esthétique ; deuxièmement c'est une question
> pratique liée à la coupe de l'ouvrage (plus les fonds sont grands moins les
> erreurs et imprécisions de la coupe sont visibles, troisièmement, il y a
> obligation de placer un blanc : qui concevrait un ouvrage où le texte arrive
> juste au bord de la page ?
> Alors les fonds sont pour les pouces et les bébés naissent dans les choux et
> basta !
> Jean-Pierre Dubois
> 
Ça fait effectivement partie de tous ces clichés qui tournent autour de la
mise en page. Mais c'est bien d'en débattre non ? Le blanc à coté de la
typo, c'est encore de la typo

(dixit le dossier de Communication & Langages numéro 134 de décembre, dont
le titre est « l¹image du texte », avec des articles intitulés « La chair du
texte », « La part typographique », « Le design comme énoncé auctorial ».)

Par exemple les problématiques actuelles, très tendances, d¹ergonomie des
interfaces graphiques de sites Internet peuvent et sont résolues en grande
partie voir en totalité par des règles d¹application d¹une forme
d¹intelligence graphique et typographique. Malheureusement, il faudrait que
cette intelligence graphique soit mieux étudiée, explorée, et il y a peu de
graphistes chercheurs, ou de liens autres que superficiels entre la
recherche universitaire, les ergonomes et les graphistes.