Re: [typo] IBM Multipoint (Mat ériel de compo?)

[Pierre Roesch <pierreroesch@xxxxxxxxxx>]

le 3/12/03 14:14, Jef Tombeur a écrit :

> 
> From: "Bernard Déchanez" <bernard.dechanez@xxxxxxxxxx>
> 
>> En fait la meilleure image d'une Multipoint est ici :
> 
>> http://foundation.riscos.com/html/features/08/crawford/print.htm
> 
> 
> Max efficace, Bernard.
> 
> Donc, cela me revient. On devait tourner le cadran mais aussi la molette
> centrale.
> Remarquer le positionnement de la ligne (à gauche) et de la tête (au centre)
> en attente de refrappe (pour obtenir la ligne justifiée, donc, à cet endroit
> ou plus à droite).
> Je ne sais plus si le bleu du curseur central était une indication ou non.
> Détails ici http://www.ibmcomposer.org/SelComposer/description.htm et
> ailleurs...
> 
> Manuel là
> http://www.ibmcomposer.org/docs/Selectric%20Composer%20Operations%20Manual.pdf
> 
> Je crois qu'à _Uss'm Follik_ (peut-être encore des vieux numéros des origines
> à Nantes)

Des numéros de cette publication alsacienne sont disponibles dans mes
archives.

Le dessin de Frutiger, adaptation de l'Univers, tenait compte d'une donnée
technique particulière, un système à 9 unités.
Ce qui, comparé au système Monotype à 18 unités, impliquait une perte de
qualité acceptable.
La machine additionnait le nombre d'unités de chaque caractère (2 ou 3 pour
le i, 9 pour le M ou le W, je suppose).

Dans des brochures IBM de l'époque, je viens de vérifier la gamme de
« sphères » disponibles : 33 polices texte (Univers surtout, Bodoni, Press
[proche du Times], Pyramide) + 3 autres (grec, maths et technique). Les
corps vont de 7 pt à 12 pt ; le 11 domine.
Prix annoncé pour la Multipoint standard : 32 229 F
Date approximative : 1977

Il me semble qu'il existait aussi une IBM Direction, sans boule, à
espacement proportionnel.

Là-dessus, on peut s'interroger sur le besoin obsessionnel d'obtenir du
texte justifié au prix de coûteux efforts, alors que nous savons qu'en
termes de lisibilité et de gris typographique? (Nouveau débat en
perspective ?).
Il suffit d'observer nos actuels documents de bureautique (rapports,
courrier issu de Word, par exemple), surtout quand la coupure de mots n'est
pas activée.
Ce goût de l'élégance formelle est parfois accablant.
Et pourtant, à l'époque, j'étais, moi aussi, sensible à l'aspect fini et
élégant du texte justifié. On sortait de l'univers monotone de la machine à
écrire. 
J'ai eu le privilège de faire taper un rapport de voyage justifié avec une
machine à boule (non proportionnelle) ; d'où première frappe « en aveugle »?

Le mieux est l'ennemi du bien.