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Message : Re: [typo] Re: livres non reliés.

(Pierre Schweitzer) - Vendredi 30 Janvier 2004
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Subject:    Re: [typo] Re: livres non reliés.
Date:    Fri, 30 Jan 2004 10:40:03 +0100
From:    "Pierre Schweitzer" <pierreSc@xxxxxxx>

fidelite@xxxxxxxxxxx  écrivait :

>Est-ce que des livres nous sont arrivés, qui n'étaient pas encore des
livres
>(c'est à dire pas encore reliés, il me semble que le papier imprimé
voyageait
>parfois dans cet état et que la reliure était à la charge du libraire).
Bon, c'est
>sûrement pas dans les bibliothèques qu'on aurait conservé ce genre de
choses...

>Pierre Schweitzer

Mon frère avait acheté en son temps (dans les années '80), chez les
Compagnons, l'encyclopédie des métiers (du bois uniquement ?) qui se
présentait sous forme d'une dizaine de coffrets (format A4 minimum, de
mémoire, 5 cm d'épaisseur) avec les cahiers non reliés à l'intérieur. Je ne
sais pas si par la suite ces Compagnons ont relié les ouvrages en question.
Pour certains volumes, ce serait dur : dans l'un d'entre eux, ils donnent
carrément des échantillons (feuils) de différents arbres, protégés chaque
fois par une page de plastique transparent !

Jean-Marie Schwartz

_ _ _


Me semble qu'aujourd'hui encore, pour la bande dessinée, les cahiers
imprimés peuvent être stockés non reliés et que la couverture peut être
posée au fur et à mesure de la diffusion. Les lots de reliure étant plus
petits que le tirage de départ, ça permet d'optimiser économiquement la
chaîne en encaissant mieux la mévente ; les coûts de finition de la BD étant
proportionnellement et relativement élevés.

J'évoquais plutôt l'époque où l'imprimé voyageait parfois en tonneaux ; pas
sûr que les cahiers y aient été complètement pliés et cousus (?). Me semble
avoir vu ça dans H.-J. Martin aussi, mais L'Apparition plutôt. D'une époque
assez lointaine où les best-sellers ne voyageaint pas encore en palettes
déposées à la chaîne en haut des escalators des grandes surfaces, avec la
librairie qui veut bien ouvrir ses portes à minuit tapante pour fêter
l'événement... et le client tout fier d'y avoir participé en faisant la
queue une demi-heure aux caisses, cette nuit-là.

Pierre Schweitzer