Re: [typo] pdf et licence de polices

[Kristian Crick <kristian.crick@xxxxxxxxx>]

Mylène : en effet, Adobe autorise l'usage de ses polices dans un PDF 
mis à diposition du public.

BWBK : je suppose que vous vous placez du point de vue du graphiste. 
Pour votre affiche imprimée sur la Fête de l'Andouille (lol), vous 
devez naturellement disposer d'une licence; si votre client souhaite 
mettre en ligne l'affiche sous forme de PDF dans lequel les polices 
sont incluses, il doit lui aussi disposer d'une licence dans le cas où 
cet usage est rejeté par la licence de la fonderie. Dans le cas où 
votre client vous demande de lui livrer un cd avec tout le matériel 
fichiers Quark ou Indesign, imports, polices), vous vous mettez en 
infraction en lui livrant les polices. Vous vous mettez également en 
infraction si vous livrez un tel matériel à un imprimeur. Dans ces deux 
cas, les tiers doivent disposer d'une licence.

> > Si je fais un charte graphique avec du Frutiger, c'est logique que le
> > client ait la police légalement, s'il l'utilise via word ou autres !
>
> Je trouve aussi. Le client va fabriquer des documents avec Frutiger,
> non ?
Non : dans ce cas, votre client doit acquérir un nombre de licences 
correspondant au nombre de postes qui utiliseront la police. C'est 
pourquoi nombre de chartes graphiques préconisent un choix de polices 
réservées à l'usage commercial, en renseignant la fonderie où se les 
procurer, et une police "standard" présente par défaut sur les machines 
ou la suite Office, pour l'édition de documents courants comme 
courriers, factures, etc (des polices comme, par exemple, Arial, 
Helvetica, Georgia, Trebuchet, etc — qui sont libres de droits dès lors 
que vous êtes en règle de licence pour les logiciels qu'elles 
accompagnent).

> > Et si je fais un livre ?
Encore une fois, c'est vous, en tant que graphiste, qui devez être en 
règle, quitte à inclure le prix des polices dans votre offre de prix si 
vous n'en disposez pas. C'est le même cas que pour l'affiche ci-dessus 
: tant que l'éditeur du livre ne décide pas de le publier sous forme 
électronique (web ou cédérom), pas de souci; dans le cas contraire, 
vérifier les licences liées aux polices au cas par cas.