Re: [typo] Spécimens de caractères

[Pierre Roesch <pierreroesch@xxxxxxxxxx>]

Le 28 avr. 06, à 11:27, Pierre Walusinski a écrit :

> L'objet livre, qu'on le veuille ou non (même si nous autres  
> préfèrerions que non) est un objet qui se fabrique, se vend et  
> s'achète... allors pourquoi pas parler de produit ? Au delà de la  
> dénomination, je vous rejoins, tout cela n'empèche pas que l'on  
> connaisse et s'interesse à ce que l'on vend.
> Mais avec les "réalités de marchés" que nous servent ces gens-là et  
> notre société, comment faire autrement ?

La Bible de Gutenberg était déjà un produit « marketing », tout comme  
les productions d'Alde Manuce.
Et le cinéma est un art et une industrie, etc., etc.
Quel passionnant débat, à peine idéologique !

Le livre cité mériterait une analyse détaillée.

Si l'on s'intéressait au  « livre bien fait », on verrait que des  
instances qui les récompensent existent en Allemagne, Suisse, aux  
Pays-Bas… (Il y a eu une présentation à Paris il y a 2 ou 3 ans.)
Par exemple :

	http://www.stiftung-buchkunst.de/
Cliquer sur »Das Deutsche Wettbewerb« (la compétition allemande).

	http://www.kauneinkirja.fi/kirjavaliot_e.htm

	http://www.china.org.cn/english/culture/128833.htm

	http://www.jbpa.or.jp/event-e.htm

	http://www.artfacts.net/index.php/pageType/exhibitionInfo/exhibition/ 
14382

La tentative de mettre sur pied une entité du même genre, pilotée par  
Catherine de Smedt (chargée de mission par le ministère de la Culture,  
si je ne me trompe), a fait long feu.
Les éditeurs présents aux débats ne semblent que rechercher la  
notoriété immédiate.

Cela dit :
• Amazon fait son boulot avec inventivité ;
• leur système doit être très automatisé (remarque précédente) ;
• ils ne font pas le travail d'un « bon libraire », mais ceux-ci  
sont-ils si nombreux ?
• vive les beaux livres,
• et bravo aux éditions des Cendres.