Archive Liste Typographie
Message : RE: [typo] Composition des adresses internets (était : composition ... dans une pub)

(Jef Tombeur) - Jeudi 11 Janvier 2007
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    RE: [typo] Composition des adresses internets (était : composition ... dans une pub)
Date:    Thu, 11 Jan 2007 12:50:47 +0100
From:    Jef Tombeur <jtombeur@xxxxxxxxxxx>

 
Désolé si je commets une redite : je n'ai pu lire attentivement tous les
messages (et en fait, mille excuses, je n'ai pu lire du tout une bonne
partie des messages).

Il s'agit d'une pub, d'utiliser des chevrons... pourquoi pas.
Perso, sur une pub, j'aurais peut-être utilisé les sclams espagnols ou je ne
sais quoi, ou rien.

En revanche, quel est l'usage ?

J'ai écrit ici plusieurs fois que j'utilisais depuis longtemps le signe de
non-division pour les adresses réticulaires longues quand le point ou la
barre oblique ou un trait d'union ne « tombaient » pas en fin de colonne
(justifiée) et que cela se passait d'explication. Certes, je ne compte que
quelques petits milliers de lecteurs, ce qui fait un échantillon riquiqui,
j'admets (disons quelques moyennement grosses centaines, si vous voulez).
D'autant que certains se souviennent de l'emploi de ce signe (en alternance
avec ou en lieu de symbole des ciseaux, dépendait des magazines) en presse
informatique publiant du code.

Franchement, si ce n'était que le fait d'avoir une ligne terminant par un
signe de div., une autre avec un mot coupé sans aucun signe de div (ici,
non-div.) parce qu'il s'agit d'une adresse réticulaire, puis, un peu plus
bas, encore des signes de div. (car, effectivement, on évite trois signes de
div. ou non-div. de suite), je pourrais très bien m'épargner cette pratique.

Les lecteurs, depuis ma première rubrique, en 1993, utilisent tous
couramment des navigateurs, et même si on employait un signe de div., même
s'ils le prenaient pour un trait-d'union, cela porterait peu à conséquence :
ils « rétabliraient d'eux-même » selon la formule consacrée des errata (qui
veut que le lecteur soit un rectificateur émérite).

Ils en ont vu d'autres.

Voir http://skrb.org/ietf/http_errata.html

En revanche, et en d'autres circonstances, on se pliera à des
recommandations ou non.
Ainsi des références d'écrits universitaires qui sont censées faire précéder
toute adresse par http:// ou https:// et faire suivre de la mention « accédé
le (date) ».

Et effectivement, le https:// a son importance. Le « pluriel » d'http
insécurise s'il venait à manquer.

De même que, pour des adresses de sites sur certains serveurs, ne pas donner
l'adresse conforme à ce qui devrait être saisi dans le champ du navigateur
peut avoir des conséquences. Et dans ce cas, je compose l'adresse en son
entiéreté.

Sinon, je me contente de composer le nom suivi de l'extension entre
parenthèses.
Genre « Microsoft (.com) » (sauf que pour Microsoft ou Apple, tous les
lecteurs fréquentant leurs sites, inutile de préciser quoi que ce soit s'il
ne s'agit que du site en général).
En revanche, s'il s'agissait du site de l'entreprise E Frontier (écrit e
frontier par E Frontier, et c'est une autre rondinesque histoire), je vais
préciser e-frontier.com.
Pour éviter au lecteur de saisir efrontier.com et de se retrouver face à une
page 404 ou, en l'occurrence, sur le site d'Efficient Frontier.

Tout dernièrement, je tombe sur un site dont l'adresse est du type
http://www.nom.ext et effectivement, ne saisir que nom.ext ne suffit pas
pour accéder au dit site. J'ai dû rétablir le www. C'est rarissime.

Composer l'adresse entière, dans une colonne de brèves, reviendrait parfois
à sucrer une brève ou une ou deux infos dans l'une ou l'autre brève.

Et même dans un bouquin, alors que la place n'est pas si chichement comptée,
j'estime qu'on peut, selon le public destinataire, se dispenser de tout
saisir (ou alors, renvoyer à une note de bas de page qui donne l'adresse
dans son intégralité, si besoin vraiment était).

Quelles sont, actuellement, les pratiques ?
En fait, de saisir, par ex. microsoft.fr, non pas dans le champ de saisie
d'adresse du navigateur mais dans celui de la barre Google (je n'ai pas
essayé avec la barre Yahoo ou la barre Alexa, ou une autre, enfin, pas
encore...).
Essayez.
microsoft.fr dans le champ de saisie Google vous affiche
http://www.microsoft.com/fr/fr/default.aspx

Pourquoi devrais-je composer systématiquement, à raison de trois à quatre
adresses par brève, trois ou quatre fois des adresses du type
http://www.nom.ext/codepays/codepays/nom.ext ?

Pour multiplier les risques d'erreur de saisie ou, si la page est remaniée,
d'erreurs de manipulation lors de la finalisation de la mise en page ?

Pour le plaisir de ralentir le ripolinage effectué par Prolexis ?

Pour ennuyer le lecteur lisant distraitement et n'ayant aucune envie de
visiter la page en question alors que celui voulant visiter le site saura
trouver par lui-même le moyen d'y parvenir très rapidement même si je ne lui
indique que des indications minimales ?

D'autant que, pour certains sites, si vous saisissez, dans le champ de
saisie du navigateur, nom.ext, vous verrez s'afficher l'adresse
http://nom.ext, et si vous saisissez www.nom.ext vous verrez s'afficher ET
l'adresse http://www.nom.ext ET la même page que celle obtenue en ayant
composé nom.ext (comme si la même page était localisée sur deux sites, l'un
étant http://nom.ext, l'autre http://www.nom.ext).

Pour me résumer (et encore mille excuses si je redis ce que quelqu'un
d'autre ici aurait précédemment écrit) :

la question de la composition des adresses doit être prise en considération
en fonction du réel et ce qu'il importe surtout de faire, en sec. de rédac,
c'est surtout de vérifier l'adresse (ainsi, récemment, dans la copie d'un
universitaire qui pige pour nous, je trouve une adresse que je connaissais
déjà... Le site avait totalement disparu, j'ai fait des recherches, rien
trouvé : j'ai donc sucré l'adresse. Pour qui connaîtrait, il s'agissait de
l'adresse d'un site sur l'anatomie humaine qui a été maintes et maintes fois
consulté « antan », au siècle dernier, et naguère, par des graphistes 2D et
3D en quête de références pour créer des personnages).
Or, à raison de, parfois, une vingtaine d'adresses à vérifier par article,
vous imaginez bien que je ne saisis pas systématiquement http://www.nom.ext
mais simplement nom.ext.

En revanche, oui, bien sûr, s'il était question d'évoquer l'interface
d'Amaya et celle de Microsoft Expression Web, pour Amaya j'indiquerais soit
http://www.w3.org/Amaya/screenshots/Overview.html
soit une périphrase du genre sur le site du W3c (w3.org), voyez les
_screenshots_ d'Amaya...
Car la plupart des lecteurs vont saisir
Amaya screenshots
dans la barre Google et parvenir à
http://www.w3.org/Amaya/screenshots/Overview.html
Idem pour Expression Web qui conduit à
http://www.microsoft.com/products/expression/fr/web_designer/default.mspx

Mais, je vous l'accorde bien volontiers, pour d'autres cas, indiquer
l'adresse complète s'impose.

Pour résumer ce résumé : l'Internet, c'est Thélème. Fais ce qui te plaira,
mais assure-toi d'abord en vérifiant réellement que ce que tu composes
conviendra au destinataire. Ce qui vaut d'ailleurs pour les marches et les
codes, mais c'est une autre histoire...

Bon, une réfutation « à la Lacroux » serait fort bienvenue...