[typo] Re: Re: Indications des copyright typo ?

[Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxx>]

At 10:51 +0200 13/04/10, Marc Autret wrote:
>Je pense moi aussi que cette pratique devrait s'installer dans l'usage.
>
Il y a peu de chance que ça arrive, vu l'ignorance si typiquement
française en matière de typographie, et le dédain qui va avec cette
ignorance... Pour l'anecdote, j'ai lu ce matin-même sur Rue89 :
« Incroyable les études qu'on peut faire. A quand une étude sur la
qualité perçue du message en fonction de la typo ? »
(http://tinyurl.com/y2v4dxs). Incroyable, en effet ! Ce qui fait que
le droit moral, hein...

La question est plutôt : pourquoi est-ce que ce n'est pas
obligatoire ? La réponse est peut-être : parce que bien souvent les
éditeurs, les agences, les studios (et la plupart des graphistes !]
n'achètent pas leurs polices et ne savent même pas qui les a éditées.
S'il fallait faire un procès à tous, les tribunaux n'en finiraient
plus... Cela dit, le papier est acheté, lui (bien forcé), chaque
papier est différent d'un autre et procède tout autant d'une
création : sauf pour quelques très rares imprimés, on n'indique ni
son nom ni son fabricant. Ou alors on indique la plate banalité, du
genre « Papier bouffant 90 g », comme s'il y avait de quoi s'en
vanter !

At 10:36 +0200 13/04/10, Jean-Marie Schwartz wrote:
>Ceci dit, on indiquerait les polices utilisées, mais je ne pense pas avoir
>jamais vu qu'on précisait leurs auteurs. Sans doute les metteurs pros nous en
>diront-ils plus.
>
Je ne sais pas si je suis un « pro », mais dans mes travaux
personnels j'indique *toujours* le nom des polices, soit dans le
colophon quand il y en a un, soit dans le descriptif du travail que
je publie sur mon site web. Je précise rarement le nom des
dessinateurs (mais ça m'arrive de plus en plus souvent). En revanche
je donne celui du fondeur quand il y plusieurs versions d'une police
et que j'ai été amené à faire un choix entre ces versions.

Mais je ne me souviens pas de l'avoir fait pour un travail
« commercial », tout simplement parce qu'on ne me l'a jamais demandé,
de même qu'on ne m'a jamais demandé de colophon. Notez qu'il n'y a
pas toujours mon nom, non plus - et parfois ça vaut mieux : il y a
des trucs qu'on préfère ne pas signer - rires.