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Message : [typo] Re: Re: Signe gidouille

(CLS) - Samedi 05 Mai 2012
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Subject:    [typo] Re: Re: Signe gidouille
Date:    Sat, 05 May 2012 17:39:37 +0200
From:    CLS <cls@xxxxxxxxx>

Le 05/05/2012 15:22, Sabine a écrit :

Le 05/05/2012 11:37, CLS a écrit :
Bonjour ceux de la liste, encore besoin de vos lumières...

Voici quelques jours nous sommes allés Jacques André et moi dans les réserves du musée du CNAM et nous sommes tombés en arrêt devant l'objet dont je joins la photo. C'est un moule qui nous vient de la fin du 18e siècle. On met de côté le fait qu'il montre des lettres à l'envers, il ne servait pas dans un processus d'impression mais de gaufrage.
La question est : quel est ce signe à la gidouille préubique(*) situé en haut à gauche du moule ? Il n'est probablement pas dans la liste des signes unicode, du moins ne l'ai-je point vu...
On peut penser à un point d'interrogation (tête en bas et sans son point) pour maniaque, à une cédille géante pour forcené, à une crosse épiscopale satanique... mais ce n'est sans aucun doute pas ça. :-)

Allons bon, aussitôt l'énigme du W Didot brillamment résolue, en voici une autre ! ;-)

C'est pour réchauffer nos cervelles engourdies par un printemps glacial. Dire que demain c'est la Saint-Jean !... et puisqu'on parle d'apôtre de la typographie, c'est Jacques [André], pendant l'affaire du zigouigoui, qui m'a suggéré d'en parler à la liste.

Ce moule est curieux, avec ces caractères de tailles différentes, selon un ordre qui n'est pas celui des casses.
La gidouille dans l'autre sens aurait pu être un "Q".

Oui... je ne suis pas vraiment convainQ. Le dessin des minuscules à côté dément cette hypothèse, me semble-t-il. Même à la fin d'un 18e siècle libertin, un Q aurait été plus sage.


Que gaufrait-on fin XVIIIe ?

Du papier selon toute vraisemblance. Mais je n'en sais pas plus.

Peut-on imaginer que cette gidouille servait ensuite au passage d'un lacet, par exemple ?

Un passe-lacets ou un tire-boutons typographique ? C'est plaisant. Il faudra nous expliquer le fonctionnement supposé de cette merveille...


Enfin, comment fait-on pour aller fouiner dans les réserves du CNAM ? !

Hé !... vous voilà bien indiscrète, Madame. Tout d'abord nous n'avons pas fouiné, nous avons regardé, et nous étions accompagnés d'une personne du cru, dûment habilitée à nous ouvrir vitrines et tiroirs. Nous avions revêtu, pour l'occasion, des gants de fin coton blanc ; ce qui vous laisse supposer qu'auparavant nous avions montré patte blanche afin de prendre rendez-vous...

CLS
qui dépose ses hommages à vos pieds.


Sabine.