Pour les amateurs

[Michel Andreani <andreani@xxxxxxxxxxxxx>]

	Dans cette intéressante discussion sur la mise en page a priori ou
a posteriori, je voudrais faire entendre la voix des amateurs comme moi,
qui se sont mis à la PAO contraints et forcés : il est loin le temps où
dans l'enseignement et la recherche le ratio était de une secrétaire pour
un professeur. Il a donc bien fallu produire soi-même ses documents
(rapports, cours, transparents, projets), ce que faisant on découvre le
monde de la typographie et ses beautés.
	Il est tentant alors d'utiliser l'enrichissement typographique pour
souligner son propos, et trouver la meilleure correspondance entre le fond
et la forme. D'accord, les néophytes commencent par faire des mises en
pages absurdes, mais ensuite avec l'expérience (et des listes de discussion
comme celle-ci) on se forme une esthétique qui traduit la personnalité de
l'auteur, bonne ou mauvaise.
	Et là je reviens au propos initial : ne pas se préoccuper de mise
en page comme dans LaTex, c'est se condamner à une mise en page, certes
sans faute de goût, mais terne et passe-partout (comment faire autrement
puisque le WYSYWYG y est impossible). Je vote au contraire pour un
traitement de texte où je puisse progresser dans la mise en page par essais
et erreurs, en voyant les résultats à l'écran. Il me semble que la vie y
gagne dans le document écrit, la forme traduisant le propos de l'auteur.
Qu'en pensez-vous ?
	Ceci dit, rien ne remplace le professionnalisme. Mais les choses
étant ce qu'elles sont, et la chaîne éditoriale bien souvent réduite à sa
plus simple expression, il faut bien faire avec... Un exemple personnel :
je vais centraliser en février prochain diverses contributions de mes
collègues pour un rapport d'activité scientifique de 150 pages, et je me
sens bien seul ! Si quelqu'un a une idée sur la meilleure marche à suivre,
je suis preneur.

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Michel Andréani                      tél.: +33 (0)141 13 13 25
Lab.: http://cybele.mssmat.ecp.fr/     ECP: http://www.ecp.fr/

  Les dieux ont caché ce qui fait vivre les hommes (Hésiode)