Re: hinting ?

[curis@xxxxxxxxxxxxxx (Emmanuel Curis)]

	Bonsoir,

Dans son courrier, Elisabeth Domergue a écrit :
« >On Mon, Dec 08, 1997 at 12:29:40AM +0100, Elisabeth Domergue wrote:
« >> Je n'ai pas la moindre idée de la signification du mot hinting.
« >> Quelqu'un pour éclairer ma lanterne ?
« >
« >Il s'agit de « trucs » permettant d'améliorer le rendu des fontes suivant
« >la résolution.
« >
« >--
« >Christophe Labouisse
« 
« C'est sympa de répondre si vite mais la réponse ne fait qu'aiguiser ma
« curiosité.
« Euh? ça ne concerne que les polices Bitmap alors ?

	Au contraire : les polices « bitmap » n'en ont pas besoin puisqu'elles
sont   dessinées de  telle  sorte  qu'elles  soient optimales  à la résolution
utilisée dans la  taille utilisée (ce qui  fait que l'on  ne peut les utiliser
que pour cette taille et cette résolution).
	Cela concerne  les polices « vectorielles » :  elles sont décrites par
des vecteurs, d'accord, mais au moment  de l'impression il faut bien convertir
en « bitmap » puisque l'on imprime des points (sauf  sur les tables traçantes,
mais je doute que ce  soit très utilisé en mise  en pages). Le problème, c'est
que si  les points  sont  gros par rapport   à la taille  choisie, il  y a des
problèmes d'arrondis.
	Par exemple, prenons un n.  Si la résolution est  telle que les jambes
fassent deux points de large et que le début  du n soit  dessiné sur un pixel,
la première jambe aura  deux points de  large ; en revanche, si  l'écart entre
les deux jambes n'est pas  un multiple des  points (par  exemple, il y  aurait
1,5 point entre  les  deux), la   seconde jambe   serait  convertie en    « un
demi­point  noir, un point noir,  un demi­point noir »   soit, au choix, un ou
trois  points de large pour  la  deuxième jambe en fait.   D'où un rendu moins
joli, les deux jambes n'ayant pas la même épaisseur. Je ne sais pas si je suis
bien clair...
	Le but  des « hints » est  justement d'éviter cela  (par contre, ne me
demandez pas comment, je n'en sais rien).

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	Tant que j'y suis, je profite de l'occasion pour me présenter.
	Je suis chimiste, encore  étudiant, je fais de  la mise en page un peu
par nécessité (rapports et  autres), mais  comme j'aime  bien les choses  bien
faites je me suis mis à la mise en page « propre ». Comme j'ai tout appris sur
le tas, je dois être encore loin du résultat, mais bon.. J'ai fini par prendre
goût à la mise en page, mais  pour l'instant ce  n'est qu'à but personnel ou à
distribution restreinte.
	J'utilise essentiellement Calamus SL, couplé avec tex et Chemdraw pour
la partie  délicate des formules   (maintenant que Calamus  lit le postscript,
c'est un plaisir... enfin, presque).
	Que dire de plus...

-- 
				Emmanuel CURIS
				Emmanuel.Curis@xxxxxx

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