Re: Unités de mesure typographiques

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Concernant « =?ISO-8859-1?Q?Unit=E9s?= de mesure typographiques », Jean Fontaine écrit :
« À l'ère du
« numérique, y a-t-il une quelconque tendance à l'harmonisation ou à
« l'unification des ces différents systèmes d'unités? Un système tend-il à
« s'imposer sur les autres [...] ?

oui : celui que vous avez oublié. Le point DTP qui est un arrondi du
point pica, défini comme la soixante-douzième partie du pouce
américain, alors que le pica est la 72,27° partie ou qqch comme ça.

Quant à 
« l'informatisation permet-elle de
« mieux respecter les préférences de chacun?

c'est ce qu'on pourrait croire, comme toujours (de même qu'on pouvait
penser que les synthétiseurs numériques allaient nous libérer de la
gamme chromatique, mais ils sont vendus avec des claviers de piano !). 

Le monde numérique étant un monde discontinu, il n'est pas sûr qu'un l
de corps 6 imprime deux oeils distincts en points pica ou didot, par
exemple. 

Je rebondis à propos des chiffres inférieurs et/ou supérieurs des
fontes « expert ». Il me semble que leur raison d'être est de  se
combiner en jolies fractions (très prisées par les anglo-saxons
justement à cause de leurs unités étranges) mais pas du tout de servir
d'exposants ou d'indices (ce qui expliquerait pourquoi les « inférieurs »
reposent sur la ligne de base). Cela dit uniquement à propos de leur
positionnement vertical, il est clair que le dessin est ajusté pour
donner de petits chiffres qui vivent bien au milieu de la fonte de
base, donc parfaitement adapté à un usage en exposant supérieur ou
inférieur. 
   Thierry Bouche.       -----       thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx
          http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~bouche/