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Message : Re: hinting ?

(Alain Hurtig) - Dimanche 18 Janvier 1998
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Subject:    Re: hinting ?
Date:    Sun, 18 Jan 1998 09:16:56 +0100
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>

At 14:16 -0500 17/01/98, PATRICIALN wrote:
> Le "hint" serait donc quelquechose de formel, d'obligatoire pour faire bon
> usage du caractère... alors pourquoi un mot aussi facultatif que hint,
> parceque le dessinateur ne le donne pas forcément ?
>
Le hint n'a rien d'obligatoire. Simplement, si on n'en met pas, on va avoir
de mauvaises surprises à l'impression, sur des périphériques de faible
résolution (typiquement : deux branches d'un H de largeur différente, l'une
de deux et l'autre de trois pixels - quand les pixels sont gros, et que ces
déséquilibres sont répétés à plein d'endroits, ça se voit énormément, j'en
ai fait l'expérience par curiosité).

Est-ce que le mot de « hint » ne serait pas à prendre ici très exactement
dans son son sens de « truc », « astuce » ? Il serait « l'astuce » qu'ont
trouvée les fondeurs pour éviter ce genre de problème... Ou bien
l'« indice » qu'on donne au RIP pour qu'il ne fasse pas de bêtise en cas de
problème lié à la résolution.

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Autre mot à l'origine douteuse : la Blue Zone. Il s'agit des algorithmes
qui contrôlent les débords optiques verticaux, ces petits dépassements sous
et au dessus de la hauteur de x et de X, qu'on donne à la courbure des
lettres rondes (« o », « Q », « g », etc.) - ces débords existent depuis
qu'il existe des polices de caractères, ça n'est en rien lié aux
instruments modernes d'impression.

Donc si j'ai bien compris (mais c'est un truc drôlement difficile à
comprendre...), ces débords prévus par le dessinateur, sont recalculés par
le RIP en fonction de la moyenne générale des débords (donc de l'enveloppe
globale, moyenne, de la police, donc des indications de la blue zone) pour
éviter des accidents de hints, justement [1].

Selon le manuel de Fontographer, ce terme de Blue Zone viendrait d'une
chanson de Bob Dylan. Quelqu'un en sait-il plus ?

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[1] J'ai appris, à mes dépends, que cette Blue Zone, loin de s'exercer
uniquement en cas d'impression à 300 DPI, s'applique aussi au flashage et à
des corps « normaux » (10 ou 11). Comme quoi, quand on dessine un alphabet,
mieux vaut contrôler la Blue Zone, ou si on n'y comprend rien, ce qui est
mon cas, en faire recalculer les valeurs par le logiciel de dessins de
caractères. Sinon, gare aux catastrophes : des lettres vont se retrouver
exagérément étirées, vers le haut ou vers le bas.

Alain Hurtig                                         mailto:alain.hurtig@xxxxxx
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Si vous pensez avoir enfin trouvé la solution, eh bien ! une bonne nuit
de sommeil et il n'y paraîtra plus.
    Brigitte Fontaine