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Message : Re: [K2] I.4 Substitution automatique

(Hugues RICHARD) - Mardi 03 Mars 1998
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Subject:    Re: [K2] I.4 Substitution automatique
Date:    Mon, 2 Mar 98 21:52:29 GMT
From:    Hugues RICHARD <hugues@xxxxxxxxxxxx>

> Je tente d'être plus clair : j'utilise pour ma part constamment les
> fontes virtuelles de tex, que je code conformément à iso-latin pour
> les lettres utiles en français, et je mets les ligatures inhabituelles
> à des endroits inhabituels. Le format des fontes de tex m'autorise à
> mettre _dans_ la fonte ce qu'il faut pour que tex, cherchant à
> imprimer la séquence <c><t>, apprenne que la fonte dispose à tel
> endroit non normalisé d'un glyphe <ct>, et le substitue. Si je change
> de fonte, que ladite ligature n'existe pas -> pas de substitution. Ça
> me semble un fonctionnement insurpassable car _seules les fontes
> savent ce qu'elles contiennent_ ou alors on aboutit à l'absurdité de
> dessiner un Helvetica unicode avec la ligature ct et un slong...

On peut très bien savoir avec un fichier AFM, quels caractères sont
contenu dans une fonte ainsi que quelles ligatures sont proposées...

C'est l'applicatif qui ne fait pas son boulot. C'est tout.

> Conclusion ?
> D'accord sur tout ce qui concerne les fonctionnalités souhaitées. Mais
> ce serait plus souple si c'était dans le format de fontes.

Effectuer ou non la ligature au dernier moment, c'est à dire dans
l'imprimante est dangereux. En effet une ligature peut foutre en l'air
une justification (qui est générallement fixée dans le code PS et non
par le code PS).

Il ne faut pas confondre TeX et PostScript. TeX est pour moi un applicatif
dynamique. Mais il ne faut pas demander a PostScript d'avoir toutes les
fonctionnalité typographiques de celui-ci. C'est au niveau applicatif de faire
un effort. Une fois de plus, c'est Quark et Adobe qui sont responsables,
pas l'imprimante.

> La méthode tex consiste à arnaquer le programme en lui faisant croire
> qu'il y a plein de fontes différentes, avec des métriques différentes, qui
> ne font qu'une au moment où on génère le PS. Ça doit être plus ardu
> en wysiwyg parce qu'il faut tout de même que le programme affiche
> quelque chose... mais je suis certain qu'un certain décollement entre
> « fonte logique » et « fonte réelle » permettant des recodages, des
> composites... peut être très utile.]

PostScript gère très bien cela avec les fontes CID qui permettent de fabriquer
des fontes "recomposées" en piquant des glyphes à d'autres polices, par ci, par là.

Hugues.