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Message : Re: [K2] & sci

(Michel Bovani) - Mercredi 04 Mars 1998
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Subject:    Re: [K2] & sci
Date:    Wed, 4 Mar 98 16:38:31 +0100
From:    Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>

Le 2/03/98 2 34 , Olivier RANDIER  ecrit :

>Bon, je vais commencer sur cette histoire de recensement des "attributs de
>style" supplémentaires, nécessaires pour les maths. Je précise que je ne
>connais rien aux maths, je parle juste de ce que j'ai eu l'occasion de
>voir, notamment dans la thèse de Jacques.
>
>Je distingue trois parties :
>
>Les attributs simples
>Certains existent déjà, je les cite pour mémoire, et pour préciser quelques
>détails.
>
>Gras
>Pas utilisé en math, je crois ?

Ben si, hélas...  Je connais même quelqu'un qui utilise un gras de tableau
(blackboard) gras. J'ai bien essayé de lui expliquer l'histoire de ces fameuses
polices blackboard ; il l'a trouvée amusante, mais il continue quand même à utiliser
son blackboard gras (faut dire qu'il a du fabriquer des routines en TeX pour
l'obtenir). Par ailleurs certains éditeurs (Masson) font du gras (en maths) un usage assez
systématique.

>Italique
>Variables. Ne doit pas être affecté par une modification générale du texte.
>
>Exposant/indice simple
>Ceux que l'on connait, voir les remarques déjà faites concernant la section
>I.1.a
>
>Les attributs secondaires
>Les attributs suivants ne réclament pas d'opérations de déformation
>complexes, mais établissent une relation entre une sélection "flèche" et
>une sélection "cible".
>
>Exposant/indice relatif
>Affecte la sélection comme exposant de la cible, même s'il y a d'autres
>caractères entre les deux. Permet d'affecter simultanément un exposant et
>un indice à une expression, comme, par exemple, les poids et numéro
>atomiques d'un élément, ou les indices et exposants d'une intégrale. Peut
>donc se faire à gauche et à droite.
>
>Adscript/souscript
>Place la sélection sous/sur la cible (transformée, dérivée, exposant et
>indice de sommes ou de produits).
>
>Haut/bas de fraction
>Intercale un filet entre la sélection et la cible, et la souscript/adscript
>à celle-ci.
>
>Haut/bas registre simple
>Déforme la sélection au-dessus/en dessous de la cible (segment, angle,
>barre de racine... pas d'idée d'exemple pour en dessous).
>
>Registre* gauche/droit simple
>Déforme la sélection à gauche/à droit de la cible (matrice carrée, valeur
>absolue, norme).
>
>Attributs complexes
>Nécessitent des déformations complexes de la sélection en fonction de la 
>cible.
>
>Haut/bas registre complexe
>Déforme la sélection non linéairement** au-dessus/en dessous de la cible
>(arc, vecteur... pas d'idée d'exemple pour en dessous, non plus).
On utilise assez souvent des accolades horizontales « extensibles » en dessous
d'une expression (par exemple pour donner un nom à cette expression, ou dans un but 
explicatif) : certains n'aiment pas cela, et d'autres en usent et en abusent...
>Registre gauche/droit simple
>Déforme la sélection non linéairement à gauche/à droit de la cible (racine,
>intégrale, accolade, parenthèse, crochet, matrice).
>
>Selon registres
>Déforme la sélection non linéairement par rapport à ses adscript/souscript
>(somme, produit).
>
>Voilà, ce n'est sans doute pas exhaustif, à vous de compléter, mais
>franchement, c'est tout ce que j'ai trouvé en feuilletant la partie maths
>du Code de l'I.N. et la thèse de Jacques. En admettant que ces attributs
>sont cumulatifs, il me semble que cela devrait permettre de traiter la
>majeure partie des problèmes de la composition des maths (il faudra sans
>doute revenir en deuxième semaine pour la chimie).

Je pense que ton point de vue est résolument descriptif : c'est sans doute le
mieux pour un cahier des charges, mais peut être qu'une petite composante
structurelle permettrait de jouer plus finement (la remarque de Thierry concernant
la différence d'espacement qui peut intervenir pour un même signe suivant
sa fonction dans la formule illustre finalement assez bien ce que je veux dire par là).

-- Michel Bovani