Archive Liste Typographie
Message : Re: nombres romains

(Thierry Bouche) - Mercredi 25 Mars 1998
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: nombres romains
Date:    Wed, 25 Mar 1998 17:17:07 +0100 (MET)
From:    Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

Concernant « nombres romains », Jacques Andre écrit : «
»     (contrairement aux américains et à certains matheux qui
»     écrivent ii pour 2)

c'est les mêmes ! :-) (i.e. les usages américains sont tellement
devenus standard dans les publications scientifiques qu'ils sont
repris partout -- quasi-inconsciemment) Par exemple, il m'a fallu
batailler contre des remparts d'incrédulité un jour où j'ai affirmé
sur une autre liste que « positif » sigifiait « supérieur ou égal à
zéro » en français (et non « strictement positif » comme en americain,
ce qui les oblige à des constructions amusantes comme « non négaitf »
pour notre « positif »...) 
Comment ça, j'suis hors sujet ???

» -2) combien de temps, de quand à quand, a-t-on utilisé le j comme
» i final dans un nombre romain ? Fournier foliote ainsi son manuel de
» typo en 1764 (par exemple xvij pour  la page 16 de son intro).
» 

Pour moi, ce j est une ligature contextuelle du i, un « i final »
quoi. Je ne sais pas si c'est esthétique ou technique (fragilité de
ces petits caractères en plomb)

» 
» -4) our faire plaisir à TB : faut-il écrire les nb romains en
» petites capitales ?

ça dépend desquels, non ? Non, la question qui me préoccupe serait
plutôt : l'habitude de composer les chiffres romains en petites
capitales (y compris disons les millésimes et autres numérotations qui
se font en capitales normalement) vient-elle de cette idé(ologi)e
américaine selon laquelle les petites caps _ne sont pas_ une troisième
casse [vous voyez, j'y viens !] mais une alternative esthétique aux
caps moins cruelle pour le gris ? Idéologie que l'on retrouve dans la
composition des acronymes et autres <je sais plus quoi> genre SNCF où
amha on abuse des petites caps (comme l'ont fait remarquer de nombreux
aréopagites, les petites caps ne sont pas la solution, la solution est
de réfréner son amour immodéré pour ces sigles).
Th. B.
« et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à la fin de
chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser ! »
                                     Comte de Lautréamont, 1869.