Re: Identification de police

[Jacques Melot <melot@xxxxxx>]

 Le 3/04/98, à 13:10 +0000, nous recevions de Jacques Melot :

>   Je cherche à identifier une police utilisée dans un ouvrage paru chez
>Masson en 1953 (composition :  Imprimerie Durand, Luisant, Eure-et-Loir).
>
>   Quelqu'un pourrait-il m'aider ?  J'enverrai à ceux qui accepteront de me
>donner un coup de main une image numérisée, notamment du chiffre 5 utilisé
>dans l'ouvrage, lequel est très reconnaissable à sa forme bien particulière.
>
>   Merci.
>
>Jacques Melot, Reykjavík
>melot@xxxxxx

   Un grand merci à ceux qui m'ont aidé, Thierry Bouche, Frédéric Daniau,
Ronald (sky14232@xxxxxxxxx), Olivier Randier et Sabine Millecamps (dans
l'ordre chronologique et en espérant que je n'ai oublié personne, j'étais
jusqu'à ce soir d'ailleurs persuadé que les contributeurs étaient plus
nombreux). La police en question n'a pas été identifiée, mais la conclusion
générale est qu'il s'agit d'une variante de plomb de garamond (sans
correspondant électronique, semble-t-il).
   Olivier Randier en dit « de loin, comme ça, ça rappelle un vieux
garamond... » et Sabine « L'image est petite, j'aurais bien voulu d'autres
chiffres et un a, mais comme vous le disiez il semble bien s'agir d'un
Garamond, proche du Garamond Monotype ou Deberny & Peignot (la différence
entre les deux se fait facilement sur la ligature OE capitale). Le
Grandjean est aussi une hypothèse possible. Ce ne sont que des équivalences
basées sur des polices informatiques existantes, alors que votre ouvrage
parait être imprimé au plomb. »
   Frédéric Daniau, lui, écrit :
« L'allure générale est celle d'un Garamond semi-bold, en particulier celle
des chiffres 1, 4, 8 et 5. Comparé au Garamond d'Adobe (semibold + SC old
style), la hauteur d'¦il semble un peu plus importante et le dessin plus
condensé, mais ce n'est pas exactement un Garamond condensé (comme celui de
Berthold ou d'ITC). Donc difficile de déterminer la police exacte. Désolé
! ».
   Quant à Thierry, voici ce qu'il en dit :
« [...] Ça se situe à la limite entre humane et garalde, le 5 est vraiment
celui d'un Garamond _mais_ les lettres sont très condensées, les accents
très verticaux. La définition du tiff n'est pas suffisante pour voir les
empattements... »

   Bref, j'irai faire un saut à Luisant (E.-L.) lors de mon prochain
passage en France.

   Encore merci à tous,

Jacques Melot, Reykjavík
melot@xxxxxx