Re: connaissez-vous?

[JD Rondinet <100412.3664@xxxxxxxxxxxxxx>]

-->> Je ne savais pas qu'il avait écrit des ouvrages. Je ne l'ai jamais
revu. Pourriez-vous avoir la bonté de me donner les références de l'éditeur
et des livres (surtout adresse ou tél.)

      Les brochures (que l'on m'a confiées pour information avant que je
rencontre leur auteur) n'ont pas d'autre référence éditoriale que « © [le
nom de l'auteur], La Ferté-sous-Jouarre ». Visiblement, c'est du « compte
d'auteur ». Mais on trouve l'adresse et le téléphone sur l'annuaire
Minitel.
      Leur titre :
      a) « Qualité et typographie -- Etudes critiques » (critique du
« Dictionnaire des règles typographiques » de Louis Guéry ; critique du
« Manuel de typographie et de mise en page » de François Richaudeau) ;
      b) idem (critique de « Présentation des lettres », Afnor ; du
« Manuel de typographie... », Perrousseaux ; de « Lure Info ») ;
      c) idem (sur la richesse du logiciel 3B2).

-->> 3B2 est un soft - PC - très très spécifique [...] ; je ne sais pas si
on peut maintenant utiliser les polices Type 1 classiques ?

      Les travaux cités ci-dessus sont composés avec des polices SmartFont
Monotype qui permettent des finesses typo bien intéressantes...
      Finesse allant hélas ! jusqu'à la suppression du point sur le « i »
dans les paires « Vi » ou « Ti », ce qui ne laisse pas de me troubler dans
ma lecture. 
      Aussi, le fait que l'apostrophe soit un caractère sans chasse,
s'insérant entre deux lettres sans les séparer, m'a fait voir à chaque fois
une faute à « jusquau » ou « lorsquune ».
      De plus, l'utilisation de « chiffres bas-de-casse » me paraît une
mauvaise idée dans un ouvrage de codification typo : on en arrive à des
« n'utilisez pas le zéro supérieur (°) mais bien le o supérieur (°) »*. Et
encore : « faites bien la différence entre la lettre en exposant (°) et la
lettre supérieure (°) »...
      Dans les exemples ci-dessus les signes entre parenthèses sont
identiques... sauf utilisation d'un puissant compte-fils.

      A force d'enlever les points aux i, on tombe dans les petites folies
douces propres aux vieux barbons typographes** : 
      « Abréger "franc" en "F" est un scandale ! Utilisons le signe "F="
[ici un F cap barré d'un signe "égal", comme le yen] ! Comment ça, ça
n'existe pas ? Inventons-le ! »

      Et aussi des petites révolutions, qui sembleraient des gags, si le
contexte n'était pas aussi érudit et savamment annoté :
      « [...] le "lexique de la typographie", jules dupond, gallimard.
      « [...] "Le Dictionnaire de la Typographie", Jim Durand, Nouvelles
Editions de La Librairie Française. »
      Quid des cap ? Eh bien, tout simplement, il faut respecter la graphie
adoptée par l'ouvrage lui-même !

      Doux jésus ! Quand je rencontrerai l'auteur, pourvu que je ne me
remette pas à boire pour oublier !

                      Amitiés, JiDé...

____________________
* Les citations qui suivent sont faites de mémoire.
** Afin que nul ne décèle quelque péjoration dans ce terme, j'affirme que
je suis, personnellement moi-même qui vous parle, un vieux barbon ; et que
l'âge importe peu -- je sais des barbons de vingt-cinq ans.
L'avancement dans l'âge est peut-être quand même, comme dans les autres
activités humaines, un facteur de décadence : cf. le triste ouvrage de
Jean-Pierre C... sur la ponctuation (celui paru au CFPJ), ou l'affligeant
« Manuel de typographie et de mise en page » de François R...