Nouveaux codes typographiques

[Jacques Andre <Jacques.Andre@xxxxxxxx>]

JD Rondinet wrote:
> 

> L'avancement dans l'âge est peut-être quand même, comme dans les autres
> activités humaines, un facteur de décadence : cf. le triste ouvrage de
> Jean-Pierre C... sur la ponctuation (celui paru au CFPJ), ou l'affligeant
> « Manuel de typographie et de mise en page » de François R...

Pour continuer dans la série, Richaudeau a publié dans Communications et
Langages du 1er trimestre 1998  un article intitulé « POur un
nouveau code typographique simplifié »(texte qu'il devait présenter à
Lurs en août ; je n'en ai pas eu d'échos depuis). L'introduction dit 
« François Richaudeau qui aime bousculer les habitudes et les idées
reçues, propose
une simplification du code ancien qui est une rationnalisation de ses
règles. Nul doute que ses propositions soulèveront quelques
tempètes sous les crânes ». 
Qu'il faille adapter ce code (ou plutôt 
ces marches comme dit JDR) au monde d'aujourd'hui je pense que personne
ne le nie. Que ce soit dans le sens « point d'interrogation et point
d'exclamation : le coller contre la dernière lettre du mot qui le
précède
et les faire suivre de deux espaces-mots variables », c-à-d comme
la dactylographie américaine, pas d'accord !

Mais _Le Gutenberg_, la revue du syndicat suisse du livre et du papier,
lui fait l'honneur de lui consacrer sa dernière page, mais avec
comme titre « Un pavé qui n'en est pas un ». Chatelain dit que cet
article ajoute plutôt à la confusion  et que novateur n'est pas
synonyme de simplificateur !

Entre des maniaques de « la » tardition et ceux qui veulent tout
simplifier naïvement, il y a de la palce pour une autre
reflexion !

-- 
Jacques André
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