Re: solution de continuite

[Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx>]

>-->> (solution = interruption) !
>-->> si quelqu'un pouvait m'expliquer ça, ça m'a toujours intrigué
>
>      Qu'une continuité puisse être « dissoute » (solution <=>
>dissolution), le CD de Robert dit que c'est du très vieux langage de
>toubibs :
>      « (1314 chir.)  Solution de continuité : interruption de la
>continuité (choses concrètes ou abstraites); séparation, ce qui sépare. ·
>coupure, hiatus, rupture. « Il y a solution de continuité, entre le présent
>et l'avenir » (Hugo). Sans solution de continuité.

Pourquoi de pas dire alors simplement rupture de continuité ? Ou fait-ce
pléonasme ? Ou est-ce exprès que les scientifiques usent des termes
ambigus ?

>      « Spécialt, Méd. Solution de continuité : séparation des tissus qui
>sont normalement continus. Solution de contiguïté : séparation de
>structures qui sont normalement en contact, sans être réunies ni
>continues. 
>      « (1690)  Chim. Action de dissoudre (un solide) dans un liquide; fait
>de se dissoudre. · dissolution. »

La continuité est-elle soluble dans l'alcool ? ;-)

>      Mais... que vois-je ? « Solution de contiguïté » ? Si on proposait
>ces mots bien incompréhensibles pour définir la séparation de mots due aux
>fins de ligne ? « Solution de continuité » serait réservé à la scission des
>mots eux-mêmes.
>      Ça rajouterait encore une couche à la nébuleuse « césure, coupe,
>coupure, division » !

Et pour la poésie, solution d'hémistiche ?
Encore que ça pourrait être valable pour les définitions de mots croisés en
alexandrins... :)))

Olivier RANDIER -- Experluette		mailto:orandier@xxxxxxxxxxx
	http://village.cyberbrain.com/technopole/Experluette/index.html
Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse
(projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie
illustrative).