Re: Le Re:gistre !

[Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>]

Le 12/01/99 21:13, Alain Joly a dit :

>On peut dire ca, bien que je ne sois pas d'accord sur  cet aspect
>"perturbant",  mais on peut dire aussi que cela rend la page trop statique
>et que cette pratique est beaucoup moins profitable au lecteur que celle
>qui consiste a jeter un peu de blanc entre les paragraphes pour lui
>permettre de souffler un peu, le retrait d'alinea n'etant pas toujours
>satisfaisant dans ce cas.

Bouh là... je me souviens quand j'étais jeune (il y a donc très longtemps)
j'avais un bon copain qui était à l'école Estienne. Une fois, rien que pour
m'impressionner je suis sûr, il a ouvert un « beau livre », il l'a mis
presque à plat et il a dit beurk, travail de cochon, etc. J'ai bien compris
tout béotien que j'étais, et bien que l'idée de lire un livre de cette façon
me semblât très malcommode qu'il en avait après les lignes des deux pages
qu'elles étaient pas bien en face.
Je suis toujours aussi béotien, mais beaucoup plus sûr de moi :-)
Si on met du blanc verticalement (entre les paragraphes, les titres de
sections, les items des listes, bref tout ce qui se peut trouver), le but
va être de gagner une fraction de ligne par ci par là, de façon à ce qu'au
bout de la page (arrêtez moi si je me trompe) il y ait un interligne de moins
et donc plus de veuve ou plus d'orphelin, je sais jamais bien la différence
et d'ailleurs Méron, il dit que ça n'a pas d'importance, qu'il suffit
de se mettre d'accord sur le sens des mots :-))))
Outre le fait que la défense de la veuve et de l'orphelin, c'est pour Zorro,
je dirais que mézalors, les lignes elles vont plus être en face sur les deux
pages. On peut s'en remettre de ça ? 
>Je suis, en revanche, tres perturbe par les veuves et orphelines qui
>pourraient subsister, meme sur une double.
C'est ton côté Zorro, peut-être...

>Enfin, le principal, respecter le registre sans engendre de veuves ni
>d'orphelines necessite de faire appel a des pratiques douteuses, ce qui est
>mauvais pour la sante.
Oui.

-- Michel Bovani