Archive Liste Typographie
Message : Re: Question trivialissime

(Jef Tombeur) - Jeudi 25 Mars 1999
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: Question trivialissime
Date:    Thu, 25 Mar 1999 11:34:55 +0100
From:    "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxxxxxxxx>

----- Message d'origine -----
De : Jacques Melot <melot@xxxxxx>
À : <typographie@xxxxxxxx>
Envoyé : jeudi 25 mars 1999 00:13
Objet : Question trivialissime


|    Avez-vous buté sur des problèmes de mise en page que vous n'avez pu
| résoudre sans violer de manière flagrante le bon usage typographique ?
|
Pas de situation précise à signaler à chaud. Et tout dépend du degré de
contrainte imposée, de la possibilité ou non de remanier le texte. Il est
évident que, par exemple, pour un titre, qui doit impérativement ne pas
chasser à la ligne, ne pas descendre de plus de deux corps (du 72 au 70), le
moindre point d'abréviation va compter. On peut d'ailleurs tout imaginer, y
compris le typo qui garde la redondance fautive ETC..., et va faire sauter
tous les points. Par exemple, CCI, FNSEA, (...), ETC... Tous dans la rue !
Je ne reviendrai pas sur le problème des Urls (les conventions restent à fixer
définitivement).
Ma hantise, c'est les châpos en gras, avec un corps et un interlettrage bien
costauds, une faible justif et les problèmes de division ("con-"). Je dois me
contorsionner pour parvenir à quelque chose de satisfaisant, tant du point de
vue du style que du respect d'un minimum de contenu informatif pertinent.
Sinon, on arrive à des drapeaux disgracieux, ou des trucs pas sympa du tout.
Remarque qui n'a rien à voir...
Dans "The Nymph and the Grot" (voir message précédent), de James Mosley (St
Bride), je trouve page 40 une repro du Blake, Garrett & Co Type specimen :
"W CASLON JUNR         LETTERFOUNDER"
J'imagine que ce JUNR doit beaucoup au fait d'un souci "d'équilibrage" des
masses (W Caslon Jr n'équilibrant guère Letterfounder". C'est daté c. 1819.
Pour faire "propre", on fait parfois "zarbi". Et depuis plus que naguère.
J'imagine que le traitement des noms propres par les graveurs lapidaires
devait parfois les obliger à faire preuve d'imagination (Machin, vainqueur des
Chosetrucs, etc.). Difficile de faire revoir sa copie à l'architecte d'un
monumement en fonction des inscriptions à y graver et des conventions de
l'époque.
Au fait, Junker s'abrège comment ?