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Message : Re: point et legende

(Jacques Melot) - Vendredi 03 Décembre 1999
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Subject:    Re: point et legende
Date:    Fri, 3 Dec 1999 11:09:17 +0000
From:    Jacques Melot <melot@xxxxxx>

 Le 2/11/99, à 19:40 +0100, nous recevions de Michel Bovani :

_Le roi se meurt._ d'Eugène Ionesco ? Quand même pas. Si ?

Non.
Mais je pense que si Ionesco avait mis un point à son titre, il en faudrait un. On est un peu à la frontière de ce qui est de la responsabilité de l'auteur et de ce qui revient au typographe-maquettiste.

Par exemple, on peut imaginer un intertitre comme :

3. b La peinture à l'huile

 On ne le répétera jamais assez : la peinture à l'huile, et blablabla...

qui pour des raisons de mise en page deviendrait :

3. b La peinture à l'huile. --- On ne le répétera jamais assez : la peinture à l'huile, et blablabla...

On peut tout à fait imaginer que le choix de la forme ne revienne pas à l'auteur (ou je me trompe ?) On ajoute un point à son titre pour des raisons de marche, de maquette, etc.

D'un autre côté, si l'auteur décide de mettre un point à un titre, ou à un intertitre, et qu'il y accorde de l'importance, je suppose que l'on en mettra un quoiqu'il arrive.



Je comprends ce que vous voulez dire, mais je ne suis pas tellement d'accord avec ça. Bien souvent, les auteurs, en guise de connaissance des règles de la typographie, ont un certain nombre de lubies à la place, lubies qu'ils tentent d'imposer avec d'autant plus d'arrogance qu'elles s'éloignent plus des règles d'usage. Le typographique, sauf cas exceptionnels (effets spéciaux, en quelque sorte) est une des prérogatives de l'éditeur. Si l'éditeur n'est pas compétent, ce qui est probablement de plus en plus fréquent, et qu'on ne s'en accommode pas, on en change... à moins d'arriver à l'éduquer.

   Jacques Melot, Reykjavík



-- Michel Bovani