Re: Foliotages de pages blanches

[Jean-Christophe Dubacq <Jean-Christophe.Dubacq@xxxxxxxxxxx>]

Jacques Andre a écrit aujourd'hui :

> Oui, ça c'est en gros la tradition, mais tradition papier, d'ouvrage
> relié. Mais bien souvent, les documents circulent aujourd'hui sous

Ce qui est encore le cas des thèses -- avec un exemplaire en
bibliothèque, et les microfilms (je ne sais pas s'ils le font encore,
toutefois). Mais les imprimantes double-face sont de plus en plus
courantes dans les laboratoires, et les relieuses (à spirales) se
trouvent dans tout bon établissement scolaire.

> forme PDF ou autre, et se photocopient. Je souhaîte pour vous que ce
> soit le cas de votre thèse. Alors que fdont souvent les gens qui
> font des photocopies ? Ils écrivent en gros sur les pages blanches :
> EMPTY ou BLANK ou un truc comme ça.

Oui, en fait je compte aussi en faire un exemplaire, légèrement
différent qui en serait une version électronique (et signalée comme
telle). Toutefois, pour générer de beaux PDF avec un traitement de texte
en 5 lettres, un chiffre et une lettre grecque (qui plus est,
passablement hors-charte), il faut recourir à des polices de caractère
que je n'apprécie pas énormément. Donc j'attends de savoir mieux faire.

> Par ailleurs, même si tout le monde y n'est pas aussi maladroit que
> moi, ça arrive que les pages (photocopiées) se mélangent les
> pinceaux. Alors on trouve des pages de tête de chapitres un peu
> mélangées... Enfin, on ne conçoit guère une thèse (ou qq document
> technique) sans index. Et moi je trouve rien de plus emmerdant que
> d'avoir des numéros de page dans ces index que l'on ne trouve pas
> dans le bouquin.

Je n'ai pas d'index, juste une table des matières et une table des
notations. Je n'ai pas le temps matériel de le fabriquer, et en plus, je
ne saurais pas quoi mettre dedans. Je crois que c'est un art de faire un
bon index. C'est ce que j'essayais d'écarter en disant que je n'avais
que peu de chapitres, et donc le nombre de pages non-foliotées est
petit. Mais c'est vrai que mon nombre de pages n'est pas très grand non
plus.

> Alors, mon opinion (désolé de ne pas l'avoir donnée avant, j'étais
> absent), pour une thèse ou un document du même style c'est : foliotage
> de toutes les pages, y compris des têtes de chapitre et des pages
> blanches ! J'irais même (et quand je peux je fais) jusqu'à demander
> pourquoi commencer un chapitre ou (un article dans une revue) sur une
> belle page (fonc pourquoi ces pages blanches) ! La nature a horreur du
> vide...

Je dois avouer que dans la plupart de mes rapports, mon traitement de
texte n'est même pas au courant du fait que je vais imprimer en simple
ou double face, et qu'il ne me colle pas de pages blanches entre mes
chapitres.
 
> > désolé, c'est du « dessin ASCII »
> Chacun sa marotte ou l'épiderme sensible ; d'aucuns c'est pour l'emploi
> de et/ou, moi c'est le mot Ascii : vous faites un contre-sens, vous
> voulez dire « texte brut » ou « texte formaté avec une chasse fixe » :
> si vous aviez écrit, au lieu de TITO (dieu ait son âme) Têté, vous
> auriez sûrement aussi parlé d'Ascii, ce qui aurait été une erreur
> puisqu'Ascii ce n'est qu'une norme de codage à 7 bits (ou 7 mooments
> comme on disait alors).

D'où les guillemets. Je ne me souviens plus de l'art qui consiste à
faire des dessins avec des lettres (j'ai ça dans un bouquin, mais comme
je l'ai déjà mentionné, j'ai rangé tout ça dans un carton, et ça me
coûte). Mais c'est un peu la même chose avec du texte brut,
effectivement. Je n'ai plus qu'à remettre la main sur ce mot, et c'est
bon!

PS: ma marotte à moi, c'est « autant pour moi » à la place de « au temps
pour moi », je comprends donc les réactions épidermiques.

-- 
Jean-Christophe Dubacq