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Message : Re:

(Thierry Bouche) - Mercredi 28 Novembre 2001
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Subject:    Re:
Date:    Wed, 28 Nov 2001 14:46:44 +0100 (MET)
From:    Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

Concernant « Re:  », Christophe Badani écrit : «
» > Dans la pratique, il me semble normal que l'éditeur ou le flasheur
» > aient une licence, ni plus ni moins.
» Dans la pratique, vous connaissez beaucoup d'imprimeurs ou de graveurs
» (flasheurs) qui acceptent de payer des droits juste pour sortir des films ?

je ne connais que des flasheurs qui réclament d'avoir bien toutes les
polices, des fois qu'on n'utilise pas la même version. C'est le côté
absurde de la situation : le flasheur se croit blindé parce qu'il a
acheté un disque Agfa ou adobe une fois pour toutes. Puis débarque
untel qui utilise les polices de Corel draw, machin qui a téléchargé
deci delà, truc qui s'est jeté sur la nouvelle version d'Univers, les
aficionados de GX, de MM ou d'opentype... Et finalement, qu'il ait ou
pas une typothèque légale et bien fournie, il ne l'utilisera pas !

Ce qui est fâcheux dans l'état actuel des choses, pour autant que je
le connaisse, c'est qu'on se trouve très souvent dans la situation
suivante : l'éditeur demande une maquette, le maquettiste propose
divers choix (un maquettiste « a » les polices, bien obligé ! et bien
plus que ses travaux ne lui permettront jamais d'en payer), ça
circule : les relecteurs, l'exé, l'imprimeur, tout le monde utilise
les polices fournies par le maquettiste. Au final, on imprime ou on
affiche un PDF sans qu'aucune licence n'ait été payée, et personne
n'aura jamais le culot de facturer l'achat de telle police parce qu'il 
ne serait plus compétitif par rapport aux usages de la profession.

» > Dans certains cas, le créateur peut considérer que la police peut être
» > "prêtée" pour le "rippage". Dans ce cas, elle doit être effacée du disque
» > dur du prestataire après utilisation...
» Mais bien sûr ! C'est quand même bien plus simple comme ça.

je crois que c'est la licence Porchez. Mais adobe insiste sur le fait
que ripper des polices représente une part importante des bénéfices
d'un « service bureau », et qu'il doit donc cracher au
bassinet. position plus tenable pour un gros que pour un petit...

-- 
Thierry Bouche
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« Elle revint au bout de neuf jours, munie des mêmes jambes. »
         Eduardo Mendoza, _la Aventura del tocador de señoras_.