Re: D'alpha ou de alpha ?

[Serge Paccalin <sp@xxxxxxxxxxxx>]

On/Le jeudi 24 janvier 2002 15:58:45
      [Thu, 24 Jan 2002 15:58:45 +0100],
curis wrote/a écrit
to/à typographie@xxxxxxxx
(in/dans "D'alpha ou de alpha ?"):

> 	Bonjour,
> 
> 	Une petite question comme ça, peut-être à la limite de la
> typographie.
> 	Normalement, on doit élider le e de « de » si le mot qui suit
> commence par une voyelle. Mais si ce mot est en fait un caractère, que
> l'on prononce à l'oral comme commençant par une voyelle ?

Pas besoin qu'il ne fasse qu'un caractère ; repensez à la une de l'une
ou l'autre de ces revues...

> 	Ainsi, on écrirait « D'alpha à oméga », mais si au lieu du

Je dirais non : « de alpha à oméga », mais « d'Alpha du Centaure à
Sirius ».

> mot, on met la lettre grec (dans un texte scientifique, par exemple) ?
> J'ai commencé à mettre « D'a à oméga », mais visiblement ça choque le
> lecteurs qui veulent « De a à oméga » (lire alpha au lieu de a, bien
> sûr).
> 
> 	Y a-t-il une convention, une habitude qui justifie cela ? Ou
> est-ce parce que les lettres grecques sont plus inhabituelles dans un
> texte que l'on n'a pas envie de la « fondre » avec les caractères
> latins juste avant ?

 « Soit a et @ [=alpha] deux angles... Quelle est la valeur de a ?
 la valeur d'@ ? »

Je suis partiellement de l'avis de Jacques André ; en gros, on détache
la lettre quand elle ne désigne qu'elle-même ou quand c'est une lettre
de notre alphabet latin, et on élide dans les autres cas. Non, c'est
plus compliqué que ça... le nombre de syllabes doit jouer aussi.

 « Le a latin, l'alpha grec, l'aleph phénicien... »

-- 
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 \  \_L_)   Il faut donc que les hommes commencent
   -'(__)   par n'être pas fanatiques pour mériter
_/___(_)    la tolérance. -- Voltaire, 1763