Archive Liste Typographie
Message : Re: Meron (Jef Tombeur) - Vendredi 22 Février 2002 |
Navigation par date [ Précédent Index Suivant ] Navigation par sujet [ Précédent Index Suivant ] |
Subject: | Re: Meron |
Date: | Fri, 22 Feb 2002 14:33:01 +0100 |
From: | "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx> |
From: "Jacques Andre" <Jacques.Andre@xxxxxxxx> To: <typographie@xxxxxxxx> > Mais qq caractères bizarres comme un D à l'envers... > Ah oui, je n'arrivais pas à comprendre de quoi tu parlais (dans un message en privé). Ce ne serait pas le pied de mouche "évidé" (à contours) que tu confonds avec un D inversé ? Il a été choisi de préférence à un autre pour être plus discret (pour le gris typo). Il marque, dans l'original, un alinéa. Parmi les caractères « bizarres », on trouvera aussi certains caractères comme le soupir, le guidon, etc., ou encore les interro et sclams ouvrants de Jules Didot, et d'autres... L'idéal eut été bien sûr de disposer de toutes les casses employées par tous les auteurs. Et de recomposer rigoureusement à l'identique. Quand des caractères sont propres à un auteur (souvent un typo ou un fondeur), le caractère a été reproduit avec 3B2, ou numérisé (vectorisé) de façon à récupérer en tant que caractère numérique... Exemple, sur le _Que de chemin parcouru depuis Babel !_, que certains d'entre vous ont reçu, et qui est reproduit en page x (10) de l'intro en encadré, § consacré à Ramus, vous avez un signe obtenu à partir du signe maths "infini", qui a subi une rotation (sorte "d'italisation" ou plutôt "oblicisation"). C'était possible de le faire, sinon, il aurait fallu numériser... Dans le même §, le "av" est "imparfait" : il aurait dû être numérisé et non recréé puisqu'il s'agit d'une ligature av qui n'est vraiment ligaturée dans le texte de Méron. _Nobody's perfect_ : c'était un document de la BNF, il n'a pu obtenir une photocopie d'un doc de 1706. Idéalement, si la Convention fait une seconde édition, forte de vos soutiens, on obtiendra peut-être une numérisation (la photo du service repro de la BNF est payante, il aurait fallu trop en demander, et la Convention ne pouvait rembourser toutes ces demandes à Méron qui en a payé certaines de sa poche). Il nous faudrait un Balzac contemporain qui accepterait d'y laisser sa chemise pour faire comme Méron aimerait vraiment le faire. Pour tous ces signes du _Petit Méron illustré_, me demander en privé, je fournirai les réponses lorsque je rencontrerai Jean. Pour le _Grand Méron illustré_, lui laisser quelques années pour aboutir, mais c'est en cours...