Re[2]: Charte et vache sacree (etait: imprimerie, Charte et nombre d'or)

[Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Le lundi 8 avril 2002, à 01:39:30, Jef Tombeur écrivit :

>> Ayant été une fois rappelé à l'ordre (ni par l'animateur de la liste,
JT> ni
>> par son gestionnaire mais par des "anciens" dont l'un -- il se
>> reconnaîtra -- qui précisa quelques jours plus tard un point de détail
>> du fonctionnement de LaTeX)...
JT> Eh, eh, c'était pas moi, pour une fois...

ben si c'était moi, je me suis pas reconnu !


>> Si même le rédacteur de la charte est d'accord avec moi...

JT> Oublié qui c'était... Olivier, Jacques ? Les deux ?

Il vient de se dénoncer !

Cette liste fut créée par un quarteron de confédérés, à l'origine : deux
discussions privées et un long fil sur les news. Comme Alain Hurtig est
la seule intersection des ces trois phénomènes, on peut raisonnablement
le considérer comme le père. J'ai fait entrer Jacques André dans la
conspiration, et il a pu trouver les moyens pratiques de la mettre en
oeuvre.

La charte a été écrite par Alain, amendée dans d'infimes proportions par
les trois autres conjurés (Olivier, Jacques et moi). L'idée était qu'on
allait créer un lieu où l'on pourrait parler sans rougir de tout ce que
les DA et autres graphistes balaient d'un revers de la main : le grain
du papier, le crénage du thaï, le gris, le gris et le gris de tels
empagements fascinants. Le seul interdit sur lequel tout le monde s'est
entendu  était de rentrer dans la cuisine de tel ou tel logiciel, l'idée
maîtresse étant que nous étions tous insatisfaits de ceux que nous
utilisions, que ce qu'il nous fallait, c'était discuter de ce que nous
voulions, à chacun de se dépatouiller ensuite pour y parvenir de son
côté. Nous étions tous confrontés à un monde de techniciens, qui
regardent le problème à l'envers : qu'est-ce que fait mon logiciel,
qu'est-ce que ça me permet de faire ? La question importante nous
semblait être plutôt : Que dit la tradition ? pourquoi ? qu'est-ce que
je veux voir ?

Cette liste se consacre à « la chose imprimée, sous toutes ses formes, y
compris modernes » (ce qui signifie : y compris non imprimée !). Bien
des choses y ont donc leur place.

-- 
Cordialement,
 Thierry