code 'patatypographique

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

§ 007 - Unités de justification, unités d'espacement, valeur du
schmilblick

Les justifications s'expriment en schmilblicks (et en subdivisions
du schmilblick).
Les unités d'espacement s'expriment en schmiblicks (idem).
Les subdivisions du schmilblick sont le semi-n-smk, l'hémi-n-smk, le
semi-m-smk, l'hémi-m-smk, le ksmk, le Ksmk, le Msmk, le Gsmk et le
Tsmk, le micropoil et le térapoil des mêmes exprimés en quarts.
Pour la justification :
- Le smk total est d'autant plus fort que le texte émane d'un membre
haut placé de la hiérarchie rédactionnelle ou sociale ;
- Le smk minimal est d'autant plus faible que le lecteur est supposé
placé bas dans la hiérarchie sociale et que son correctif est
argumenté et irréfutable ;
- Les schmilblicks tendent à s'amenuiser depuis le haut jusqu'au bas
de la page de composition journalistique.
Pour l'espacement :
On stroumphera et déstroumphera libéralement des semi, hémi, n & m
smk pour obtenir un smk total ou minimal harmonieux et agréable tant
au regard qu'à l'autosatisfaction du smilblickaïste.
Le réploiement dynamique (ou adaptatif) fait varier le smk en
fonction du support (écran de cadran de montre digitale sertie sur
bague auriculaire, ciel nuageux de Babylone en temps de guerre,
projection laser sur la Lune pour les divers anniversaires des
membres des familles présidentielles chinoises, étatsuiennes, russes
et nord-coréennes, et tout support intermédiaire).

§ 008 - signes de distanciation (de majesté et de vulguspécumarité
ouvrants et fermants).

Les signes de majesté (dits aussi d'annoblissement ou
d'aristocraticabilité) ouvrants et fermants doivent être employés
pour toute citation émanant d'un locuteur haut placé dans la
hiérarchie sociale ou nécessitant un lustropompage de circonstance.
Leur valeur est proportionnelle au degré de reptativentralécaillage.
Les signes de vulguspécumarité (dit aussi déprécatifs ou
plébéïsants) ouvrants et fermants doivent être employés pour toute
citation émanant d'un locuteur placé bas dans la hiérarchie sociale
ou autorisant un pardessoulajambage de circonstance. Leur valeur est
proportionnelle au degré d'insignifiance du locuteur.
Un mot, une expression, peuvent être proutmachèrabilisé ou
prébléarisé par variation de la force de corps et de la distance (en
exposant ou indice) du mot ou de l'expression à valoriser ou
déprécier par pavoisage ou culdebassefossage.
Les polices extra-grasses à hyper-maigres sont employées pour ce
faire.
Les signes de majesté et de vulguspécumarité sont puisés dans les
pictos ornementaux ou patérobancroches adéquats selon les cas ; à
défaut, on employera les filets fins vers le septentrion, le midi,
la dextre, la senestre (dits aussi le majestueux, le vil, babord et
tribord). On pourra aussi faire varier l'un sans faire bouger
l'autre au gré de la déférence ou du dédain qu'il conviendra de
marquer. Selon que le locuteur soit droitier ou gaucher, unijambiste
ou non, cervicalement latéralisé gauche ou droite, tatoué à babord
ou tribord, l'autre sera varié et l'un conservé en l'état, et
inversement.
Ces signes ne seront employés en lieu et places des guillemets que
pour la composition du japonais.

§ 009 - schmilblickaïsation & distanciation
Schmilblickaïsation & distanciation sont les pis primordiaux des
deux mamelles majeures de l'art 'patatypographiste & de la science
pactotypototalographicale, lesquelles sont liées comme les deux
doigts de la main parentale dans l'effet réglementaire essentiel du
barda du zouave.
On stroumphera libéralement et parcimonieusement des deux avec bon
sens par incréments de micropoil à térapoil, ce de babord à tribord
et inversement (cf. § 007 & 008).
Schmilblickaïsation & distanciation sont inclusives ou exclusives
l'une de l'autre, et inversement.

§ 010 - notation de la schmilblickaïsation & distanciation
On emploiera < ou >, < et >,  < et/ou >, < ou/et > ou < indft >
(indifféremment) pour indiquer schmilblickaïsation & distanciation.