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Message : Re: [typo] Fin de texte sur deux colonnes

(Jean-François Roberts) - Lundi 04 Août 2003
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Subject:    Re: [typo] Fin de texte sur deux colonnes
Date:    Mon, 04 Aug 2003 07:16:36 +0200
From:    Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>

Aïe... en effet "pointu".

Je ne pensais pas aux formats à l'italienne. Sur le fond, ça ne devrait pas
modifier la réponse - mais dans les faits, ça joue, bien sûr (l'attente
visuelle n'est pas la même). J'avoue ne pas avoir eu à traiter de tels cas
(enfin si... mais en tant que correcteur sur une mise en page déjà définie :
pas d'état d'âme à mon niveau, donc).

Lâchement, je répondrai : faut voir... Mais je ne vois pas en quoi ça serait
répréhensible de clore la section par une partition en col. de droite plus
longue que le texte à sa gauche : ça sera perçu (instinctivement) comme une
illustration, pas comme du texte (me semble-t-il).


> De : fidelite@xxxxxxxxxxx
> Répondre à : typographie@xxxxxxxx
> Date : Mon,  4 Aug 2003 06:47:11 +0200 (MEST)
> À : typographie@xxxxxxxx
> Objet : [typo] Re: Re:  Fin de texte sur deux colonnes
> 
>> Presque *tous* les ouvrages égalisent les colonnes en fin d'ouvrage, ou de
>> chapitre (ou de section, etc.), pour des raisons assez claires d'équilibre,
>> et donc d'harmonie visuelle.
> 
> Pour rappel, je suis un format à l'italienne. Les ouvrages dont vous parlez
> sont-ils de ce type ? (C'est une vraie question.)
> Je me retrouve avec deux colonnes d'à peu près 10 cm en largeur et 14 cm en
> hauteur. Le texte n'est quasiment pas traficable (paragraphes courts -- je ne
> peux donc pas jouer sur l'échelle horizontale ou les C&J -- intertitres
> réguliers -- il faut donc qu'ils tiennent au paragraphe qui suit, avec les
> espaces avant et après nécessaires -- etc.). Les différents chapitres (pour
> les appeler ainsi) sont à taille variable. Si je décide de réduire le corps de
> tout le texte, mon problème sera solutionné pour certains chapitres mais pas
> d'autres.
> 
> Je reprends donc le problème qui se pose pour moi : certains chapitres se
> terminent par quelques lignes en page de gauche (ou de droite d'ailleurs).
> Quand il y a quelques lignes seulement (je serais tenté de dire six ou dix),
> je me vois mal égaliser le texte sur les deux colonnes. Mais lorsque j'ai une
> colonne presque remplie, je ne sais pas si « je dois » laisser le texte ainsi
> ou l'égaliser de sorte que mes deux colonnes se terminent à la même hauteur.
> L'impression que j'ai est que la colonne laissée blanche déséquilibre ma page,
> qu'elle soit de gauche ou de droite.
> Il semblerait que si le texte déborde déjà (je veux dire sans intervention de
> ma part) sur la deuxième colonne, le problème ne se pose plus. Quoique?
> Pour corser le tout, et ce n'est pas le moindre problème, mes chapitres se
> finissent par un chant. J'ai donc un bloc image avec les partitions (deux ou
> trois portées, parfois quatre), sur la largeur de la colonne, qui vient
> clôturer chaque chapitre. En gros, si j'ai moins de cinq lignes (je sais, ce
> n'est déjà pas très orthotypo d'avoir si peu de lignes sur une page, mais j'ai
> des incompressibles expliqués plus haut), les partitions en colonne de droite
> sont à exclure (le texte serait plus court que les partitions). Si j'ai plus
> de dix lignes et que je mets les partitions à droite, un certain déséquilibre
> peut naître du fait d'avoir du texte seul à gauche et des portées seules (même
> si les paroles y sont reprises, ce n'est pas le même corps que le texte) à
> droite. Mais alors le fait de laisser les partitions dans la première colonne
> me fait tomber dans le « problème » de la colonne blanche à droite. Ce qui est
> finalement surtout gênant en page de droite.
> Que faire ?
> 
> 
>> Maintenant, libre à chacun de se déterminer
>> autrement. On peut en effet définir un "look" spécifique à l'ouvrage, jouant
>> systématiquement sur les déséquilibres pour mettre l'ouvrage "en mouvement".
>> Mais à utiliser à bon escient, et avec précaution.
> 
> Tout à fait d'accord. Mais revoir mon problème posé ci-dessus qui est très
> pointu.
> 
> 
> Jean-Marie Schwartz