Re: [typo] Bas de casse

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

Bonne question : des initiales n'étant pas un sigle, on préférerera
"J.-F. R." et "J.-E. H" (la question de l'accentuation des capitales est
secondaire ici, et - encore une fois - affaire de choix au niveau de votre
marche).

Cela dit, la solution "JFR" et "JEH" n'est pas "incorrecte" pour autant, et
se trouve fréquemment en presse : affaire de marche, donc.



> De : "Charlie Gordon" <typo@xxxxxxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxx
> Date : Mon, 12 Jan 2004 09:58:56 +0100
> À : <typographie@xxxxxxxx>
> Objet : Re: [typo] Bas de casse
> 
> Halte au feu !
> Revenons-en au débat.
> Imaginons en un improbable et entre Jean-François R. et Jean-Édern H.
> Comment identifirions-nous les répliques successives avec leurs initiales ?
> 
> J.-F. R. - Comment alliez-vous ?
> J.-É. H. - À vélo.
> 
> ou bien :
> 
> JFR : Vous avez perdu l'accent ?
> JEH : Voilà une erreur capitale : le sel du discours initial s'évanouit trop
> souvent à l'écrit, mais qu'on abrège et c'est de censure qu'il s'agit...
> 
> Chqrlie.
> 
> PS: Je n'ai aucune prétention sur le plan typographique, je ne suis qu'un
> amateur.  Et ne voyez aucune malice dans choix des interlocuteurs,
> Paul-Émile V. n'était pas disponible non plus.
> 
> ----- Original Message -----
> From: "Thierry Bouche" <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>
> To: <typographie@xxxxxxxx>
> Sent: Monday, January 12, 2004 9:14 AM
> Subject: Re: [typo] Bas de casse
> 
> 
>> Le dimanche 11 janvier 2004 à 20:11:02, Jean-François Roberts écrivit :
>> 
>> JFR> Je constate que d'autres correspondants ont eu la courtoisie
> d'éclairer ma
>> JFR> lanterne... Dont acte, donc. Ce qui ne change rien à la graphie du
> sigle.
>> 
>> et ce qui permet donc d'affirmer tranquillement qu'il n'était absolument
>> pas nécessaire de passer par ce détour pour enfoncer le clou !
>> 
>> Dans l'_Art d'avoir toujours raison_, il me semble que Schopenhauer
>> conseille de noyer le poisson en assommant l'interlocuteur à l'aide de
>> tas de vérités péremptoires et non vérifiables. Mais il met très
>> justement en garde contre la faiblesse d'incidentes inutiles, qui
>> permettent souvent au contradicteur de ruiner entièrement l'édifice,
>> même là où il se tiendrait par lui-même sans difficulté.
>> 
>> Bref, maintenant que vous avez des bases en typo, il serait profitable
>> que vous attaquiez la rhétorique pour pouvoir en discuter !
>> 
>> 
>> Thierry Bouche
>> 
>> 
>