Re: [typo] Tranche ou dos ?

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

Ça protège également des attaques atmosphériques (les bords du papier sont
isolés de l'extérieur) et surtout... de la consultation répétée - même si la
dorure finit par s'user aux endroits les plus feuilletés (ainsi, pour un
missel, l'ordinaire de la messe). Sinon, la tranche finirait par ressembler
à une vieille serpillière qui a trop servi... (Rappelons qu'un missel, ça se
lisait chaque dimanche et jour férié religieux - pendant une vie ! Disons 40
ou 50 ans. D'ailleurs, le calendrier religieux inclus en général dans
l'ouvrage - pour les dates de fêtes mobiles, gouvernant le cycle liturgique,
année par année - couvrait des périodes de cet ordre de grandeur.)

La qualité du papier joue aussi, bien sûr : le papier bible n'est pas une
simple question d'esthétique ou de... sensualité !


> De : sabine <sabine.pl@xxxxxxxxxx>
> Société : pas du tout...
> Répondre à : typographie@xxxxxxxx
> Date : Sat, 21 Feb 2004 19:27:25 +0100
> À : typographie@xxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] Tranche ou dos ?
> 
> 
> 
> Philippe MICHEL wrote:
> 
>> En quoi la dorure apporte une protection ?
> 
> Comme l'a résumé Claude, poussière, on peut même mettre au pluriel...
> Mais qui dit dorure, dit tranches parfaitement coupées, ce qui est déjà
> sinon une protection, du moins un supprt plus facile à nettoyer que des
> feuilles à la cuve, pliées, non rognées, totalement irrégulières.
> 
> Par ailleurs, il y a eu une période où les livres étaient rangés en
> rayonnage tranche de face, simplement parce que le titre était sur la
> tranche (non, je ne confonds pas dos et tranche !), si vous pouvez aller
> voir l'expo Pierre Bérès à Chantilly, je vous la conseille, vous en verrez.
> 
> Sabine.
>