Re: [typo] Re: Re: impression offset num érique

[Philippe <ph.pasquier@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx>]

Le 26/05/2004 17h43, Thierry Bouche aurait rédigé ce tapuscrit :

> Comme il semble que ces machines sont capables de modifier chaque page
> imprimée pour de la communication ciblée, mais ont dedans des plaques
> comme les offset, je me demande comment ça marche vraiment (si la plaque
> est d'une certaine façon gravable et effaçable en cours de tirage...?)

Cela s'appelle de l'impression variable.
Mais il y a incohérence entre les deux : plaques <-> impression variable.
Les impressions variables (ou les données variables) sont généralement
imprimés en noir, très peu en quadri sauf sur l'indigo (4, 5, 6 ou 7
couleurs). Ceci pour une question de coût de production. J'avais vu, il y a
4 ans à la Drupa, cette indigo nous sortir un exemplaire unique de document,
avec notre photo d'identité (prise auparavant sur le stand). Mais cela reste
de la démo. On n'a jamais su les coûts que cela pouvait représenter. Je n'en
ai jamais vu en production sur des exemplaires uniques. L'impression
variable utilise principalement la technologie des photocopieurs, largement
améliorée par rapport à ceux-ci.

Les machines qui utilisent des plaques à la volée sont rares (je ne connais
que la Karat). http://www.karat-digital-press.com/74karat/index.html
Le principe est simple : sont embarquées dans la machine des demi-plaques en
binôme cyan/jaune et magenta/noir, je crois. Ces plaques sont gravées
directement dans la machine, à la volée par le rip et jeté à la fin du
tirage. L'intérêt de la chose est le cours tirage, la rapidité de changement
de plaques (c'est la machine qui le fait), le repérage parfait, etc.
Mais c'est relativement onéreux. Pourquoi ? Parce les plaques coûtent très
chères. Elles sont sans développement (sans chimie pour les révéler).
Si tu veux faire un changement au noir, tu regraves une plaque, tu ne peux
pas l'effacer.


Amicalement.
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Ph!l Pasquier
ph.pasquier@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx