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Message : Re: ( était : «Féminisation», Québec ) râlons, ça soulage (Jacques Melot) - Mercredi 10 Novembre 2004 |
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Subject: | Re: ( était : «Féminisation», Québec ) râlons, ça soulage |
Date: | Wed, 10 Nov 2004 12:27:34 +0000 |
From: | Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx> |
From: "Laurence" <pourlaurence@xxxxxxx>
To: <correcteurs@xxxxxx>
Subject: [CORRECTEURS] ( était : «Féminisation» , Québec ) râlons , ça soulage
Notez, j'ai la chance de n'être pas écrivain femelle, mais journaliste : vocable unisexe.
Personne n'est parfait·e (et j'en suis un·e autre).
Mes excuses pour ce petit accès de rogne.
Mais je conçois très bien. Vous êtes toute excusée.
Tu es toute excusée (on se tutoyait, je continue).
J'espère bien pour ma part, que l'on bascule total(e, argh, non, peut-être pas quand même, mais où s'arrêter ?) vers un primat du féminin, ou que le primat du masculin (à quelques petites choses près, genre certains accords) perdure sans parasites « ridicules » (j'emprunte ce _ridicule_ à Jacques, que je salue amicalement au passage), que cet état des choses limité à certains secteurs,
certains supports,
ne va pas trop s'étendre.
Raison principale perso : certes, le féminisme vaut bien une messe, mais là, la cérémonie de la féminisation ou neutralisation, c'est un peu pénible et de tout instant dès lors que l'on saisit au clavier en français (ou ce qui nous en tient lieu : le français, comme le temps, n'en connaît que deux, passé ou futur, excluant le présent, déjà révolu dès lors que formulé).
N'empêche que toutes ces femmes en pantalons et en cheveux qui descendaient dans la rue pour réclamer des droits que, tant mieux, personne ne leur conteste plus, étaient tout à fait « ridicules » en leur temps. Celles qui ne l'étaient pas se taisaient dignement.
Je trouve quand même qu'on s'éloigne un poil de l'objet de cette liste.
[...]
Mais, là aussi, je digresse.
Pour en discuter, je suggère le forum _JHistory_ (histoire du journalisme... américain, mais elles et ils ne sont pas trop sectaires).
Bon, allez, pour en sourire...
Ma môman, auteur de mes jours, n'aurait jamais imaginé que la féminisation soit celui de mes nuits blanches (à rédiger ainsi sur cette sujette - qu'écrivis-je ? me récriant - cette reine de Conversation, et faix du logis Correction).
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