Re: [typo] DU PLOMB DANS L'L

[jandre@xxxxxxxx]

Qustion de mille univers :
>> Je viens en quête d'informations  ? peut-être en sait on plus à
>> Estienne ? sur le plomb et son utilisation? légalement, avec du public
>> (mineur et majeur).
>> Il s'agit de plomb à froid, de composition.
>> Des textes précisent-ils l'usage de ce métal ?
>>
>> Merci de m'éclairer (du plomb à la lumière)
Réponse de Jean-François Roberts :
> Voir la fiche toxicologique "plomb" de l'INRS, qui fait le tour de la
> question (toxicologie, réglementation, précautions, biblio...) :
>
> http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/FT+5
> 9/$File/ft59.pdf
>
>
> Mais rien sur le cas orécis de figure évoqué (faut dire que là, c'est
> doublement marginal, de nos jours...). Dire que, à l'école primaire, mon
> instit nous faisait composer et imprimer (sur une presse à épreuves) le
> journal de classe ! Enfin, c'étaient les années 50...

Je laisse Christian Laucoux répondre sur le danger du plomb à froid en
composition (et sur le remède idéal oiur s'en prévenir dixit les compos
naguère : un bon coup de vin).
Le vrai danger du plomb est celui de l'inhalation des vapeurs de plomb.
Soit lors de la fabrication des caractères (au moulage donc), soit lors de
leur utilisation "à chaud" dans des engins comme la Linotype.

Dans le cadre du sauvetage du patrimoine de l'IN, nous nous sommes un peu
intéressé à ce problème car "on" nous a dit que l'Union européenne
préparait une réglementation qui irait jusqu'à interdire complètement
l'usage du plomb (même dans les verreries, chez les facteurs d'orgue,
etc.) et notamment dans leur usage en compo à froid, même dans les démos,
cours, etc. Je remercie tout colistier(e) qui aurait qq piste pour trouver
cette (future?) réglementaiton !

Du coup, on regarde la possibilité de faire des caractères dans une autre
matière. Il y en a eu naguère en verre et en plastique. Il semble
qu'aujourdhui on pourrait en faire en résines polymères (caractères un par
un, pour apprendre aux élèves à composer ; et non le cliché complet comme
ça se fait déjà).

Jacques André