RE: [typo] etc...

[Jef Tombeur <jtombeur@xxxxxxxxxxx>]

En tout cas, l'échange est intéressant.

Et je ne reprocherai à personne de savoir se documenter.

Cela étant, il y a grands hommes, auteures, etc., et moins grands.
Hégésippe Simon, illustre prosateur, né à Poil (Nièvre) en 1813, est trop
injustement oublié, je trouve.
Quand le soleil du pensé, comme il l'énonça, monte au firmament... :
"Les ténèbres s'évanouissent
Quand le soleil se lève !"
Nulle emphase, foin d'afféterie. C'est sublime. Et quelle audace !
Et effectivement, Baudelaire et Rimbaud peuvent aller chez le fripier. ;-)

Sur la lisibilité, il n'en reste pas moins vrai que... beaucoup de choses
illisibles furent rédigées en son nom.
Notamment un fameux canular, diffusé lors de l'ATypI-Lyon 1998 qui prouvait
scientifiquement que telle famille de polices de signalétique reléguait les
Frutiger au rang de brouillon malpropre.
 

> -----Message d'origine-----
> De : Jean-Fran ç ois Roberts 
> [mailto:jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx] 
> Envoyé : vendredi 5 janvier 2007 12:33
> À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] etc...
> 
> Passons sur votre arme favorite : détourner l'argumentation 
> sur l'insulte personnelle (relisez-moi, vous n'y verrez rien 
> de tel, en ce qui vous concerne).
> 
> Votre réponse confirme seulement mon diagnostic : du fait que 
> les vers sont signés d'un nom qui fait autorité, il s'ensuit 
> qu'ils sont nécessairement parfaits (ne parlons pas ici de la 
> médiocrité du sentiment, et de l'écriture, puisque ça vous 
> insupporte). Qu'on y relève une incohérence flagrante entre 
> la ponctuation (qui indique la respiration, et donc les 
> pauses, dans la phrase) et la métrique (prétendue) du vers ne 
> vous arrêtera donc pas.
> 
> (Je vous rappelle que la virgule, dans son usage classique, 
> et courant, sert précisément à interdire une élision que l'on 
> veut éviter : mais peut-être ignorez-vous cette banalité de base ?)
> 
> Le vers que vous citez contredit donc, en effet, la règle de 
> métrique que vous excipez. Mais vous ne le voyez pas, bien 
> entendu. Puisque c'est-du-Baudelaire, s'pas ?
> 
> Autrement dit : contradiction ? Quelle contradiction ?
> 
> 
> > De : "chris.dufour2" <chris.dufour2@xxxxxxxxxx> Répondre à : 
> > typographie@xxxxxxxxxxxxxxx Date : Fri, 5 Jan 2007 07:11:58 
> +0100 À : 
> > <typographie@xxxxxxxxxxxxxxx> Objet : Re: [typo] etc...
> > 
> > 
> > ----- Original Message -----
> > From: "Jean-Fran ç ois Roberts" <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>
> > To: <typographie@xxxxxxxxxxxxxxx>
> > Sent: Friday, January 05, 2007 1:07 AM
> > Subject: Re: [typo] etc...
> > 
> > 
> > Résumons :
> > [...]
> > En résumé...
> > 
> > ***En résumé, et vous avez beau noyer le poisson sous un torrent de 
> > glose cloquée de lieux communs, de bouffissures d'ego et de provocs 
> > d'adolescent retardé (en nous assénant, « chétif insecte », que 
> > Rimbaud est « surfait », Vérité dont vous eûtes la 
> révélation derrière 
> > le troisième pilier d'un bac à sable au jardin d'enfants), 
> reste que 
> > vous n'avez nullement montré, au moyen d'aucun exemple, 
> qu'un e muet 
> > suivi d'une voyelle se doive prononcer dès lors qu'il y a 
> entre lui et 
> > cette voyelle un signe de ponctuation quelconque.
> > Reconnaissez au moins que sur ce point-là vous avez écrit 
> une ânerie, 
> > et basta.
> > En revanche, si, après avoir revu les règles d'accord du participe 
> > passé conjugué avec l'auxiliaire avoir (« Ce qui ne les a 
> pas empêché 
> > »), vous nous dégotez un vers qui contredit cette règle de 
> métrique, 
> > je viendrai à résipiscence et conviendrai bien volontiers 
> qu'il puisse 
> > y avoir des exceptions.
> > Quant à moi, dans l'attente, taceo.
> > C.
> > 
> > 
> > 
> 
>