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Message : Re: [typo] Auriol italique

(sabine) - Vendredi 02 Mars 2007
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Subject:    Re: [typo] Auriol italique
Date:    Fri, 02 Mar 2007 10:31:01 +0100
From:    sabine <sabine.pl@xxxxxxxxxx>

Pierre.Walusinski a écrit :

comme vous semblez savoir pleins de choses sur le sujet,

Rien dans la tête, mais pas mal de doc :-)

savez-vous  si
les poinçons ont été conservés et où ? Christian Paput me glisse qu'il n'y en aurait que quelques-uns conservés au Cabinet des poinçons.

Logique, cela dépendait de la politique et du budget d'acquisition à ce moment-là.
Paul Jammes a racheté une bonne partie des archives de la
fonderie, il doit au moins pouvoir vous indiquer où sont partis
les poinçons; pas impossible qu'il en ait quelques-uns.

le livre en question est une édition originale de Claude Roger-Marx, _La Loïe Fuller_, illustré de "gaufrages" de Pierre Roche, et qui se targue au colophon d'être la "première application du caractère Auriol Italique, gravé et fondu par G. Peignot et fils;"

Bien... très grosse cote, ce serait dommage de renverser un café dessus !

à éclaircir : vous me dites 1905 pour l'ital, j'ai ici un livre de 1904 composé avec. Et le caractère s'appelle bel et bien Auriol à ce moment là.

Donc, on laisse tomber la Française légère.

En fait l'italique semble être de 1901.

On va mettre tout le monde d'accord : l'Auriol Labeur en romain et en italique figure dans le Specimen Peignot & fils 1903, mais c'est un caractère essentiellement
utilisé pour les travaux de ville ou publicités, donc le premier
livre composé avec peut être de 1904, dans ce cas, le terme
"première application du caractère" est un peu abusif...

Reste la question des 14 corps annoncés du 6 au 60, dans le Specimen il y a : 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, on imagine les 24, 36, 48 et 60 = 11 et non 14... Quels sont ceux qui manquent ?

Je suis curieux de connaître vos sources ! :)

La plus documentée et la plus fiable est épuisée : "L'or, l'âme et les cendres du plomb" de J.-L. Froissart, mais vu le nombre d'erreurs et d'approximations, autant dans les livres que sur le net, il vaut mieux se reporter aux documents d'époque.

http://histoire.typographie.org/auriol/auriol.html
il est question des Cent bibliophiles ds la rubrique "Succès
immédiat de l'Auriol"

Sinon, la bibliothèque Forney est dépositaire du fond d'archives Peignot, c'est consultable.

Et tant qu'on y est, pourquoi George (Auriol) s'écrit sans "s" ? je croyais que c'était réservé aux femmes, Sand par exemple.

Cordialement,
Sabine.